Ce personnage s'appelle Baudouin IV de Hainaut, il/elle est née en 1108 et a donc 43 ans, à Mons, il/elle est donc de la maison Flamande. Pour de nombreuses raisons, il/elle est fidèle à Thierry d'Alsace bien malgré lui. Pour ce qui est de ses sentiments, il/elle est marié à Alix de Namur. Son visage? Il s'agit de Viggo Mortensen trouvé sur Tumblr

PERSONNAGE HISTORIQUE : La vie de Baudouin, si on devait la résumer en quelques mots, s'apparenterait à une vaste et interminable course au pouvoir. Fils de Baudouin III, comte de Hainaut, c'est sa mère Yolande de Wassemberg qui a exercé la régence après la mort de ce dernier alors que notre Baudouin n'était encore qu'un jeune enfant. Né dans une famille où le pouvoir et l'ambition étaient les maîtres mots, Baudouin s'avéra être le digne fils de ses parents et ne fit jamais le moindre geste sans penser à ce qu'il pourrait apporter pour la grandeur de son comté. Même ses fiançailles avec Alix de Namur, qu'l n'a jamais rencontré avant leur mariage, alors qu'il n'était qu'un adolescent le ravirent, puisqu'elles lui assuraient un comté supplémentaire. A l'âge de dix-neuf ans, Yolande rend le gouvernement du comté de Hainaut à son fils, et à vingt-deux ans, il épouse Alix de Namur.

La course au comté de Flandre commença peu après qu'il soit devenu comte de Hainaut : le comte Charles de Flandre étant mort, il fallait que le roi Louis VI choisisse un nouveau comte. Au grand dépit de Baudouin, c'est un certain Guillaume Cliton qui fut choisi ; de fureur, il envahit le pays d'Alost, débutant ainsi une longue et incessante série de guerres entre le comté de Hainaut et le comté de Flandre. Ses espoirs renaquirent en 1128 à la mort de Cliton, mais une fois encore le comté de Flandre lui échappa, donné à Thierry d'Alsace qui repoussa inlassablement toutes ses tentatives d'attaques et de conquêtes. C'en était trop pour Baudouin, qui vingt années durant, fit la guerre à Thierry d'Alsace, ravageant leurs terres respectives et affamant les populations. Il ne recula même pas devant la menace d'excommunication lorsqu'en 1147, il attaqua la Flandre alors que Thierry était en croisade. C'est dire comme il est déterminé ! Hélas pour lui, Sibylle d'Anjou était là pour défendre les terres de son mari, et une nouvelle fois le comté lui glissa entre les doigts... Infatigable guerrier, mais aussi fin stratège, il refuse d'abord de monter à Paris avant de réaliser que c'est peut-être l'occasion de tisser sa toile autour de la famille d'Alsace : se retrouver au même endroit serait l'occasion de parlementer et peut-être de les avoir grâce à la diplomatie. Baudouin n'a pas dit son dernier mot !

Ce personnage s'appelle Thomas Coteels, il/elle est née en 1123 et a donc 28 ans, à Bruges, il/elle est doncde la maison Flamande. Pour de nombreuses raisons, il/elle est fidèle à Baudouin de Hainaut contre Thierry d'Alsace. Pour ce qui est de ses sentiments, il/elle est célibataire. Son visage? Il s'agit de Dominic Cooper trouvé sur Tumblr

Thomas Coteels est bien l'enfant de son siècle, surtout en plein essor du commerce en Flandre ! Dernier né d'une famille de commerçants de Bruges, le garçon a d'abord fait la joie de ses parents... Avant de les décevoir cruellement. Peu appliqué dans les études, agité, dissipé, bruyant, Thomas est un enfant difficile et ingérable, et rapidement sa famille est convaincue qu'elle ne tirera rien de lui. Dès lors délaissé au profit de ses aînés, Thomas a enfin la paix pour faire ce qu'il veut comme il l'entend... Surtout pour ses études ! En effet, le jeune homme fait partie de ces surdoués qui ne supportent pas l'autorité et préfèrent largement apprendre en autodidacte plutôt que de se plier à des règles qui lui paraissent inefficaces et obsolètes. Plutôt qu'apprendre dans les livres, Thomas erre dans Bruges, observant les commerçants à l'oeuvre, les négociants en affaires, et petit à petit, apprend le métier avec une grande perspicacité...

Enfant terrible, il surprend tout le monde le jour où il remplace son frère aîné pour une négociation, qu'il remporte avec un gain trois fois plus élevé que celui attendu par ses parents. Ceux-ci, ravis, veulent réhabiliter leur fils, mais ce dernier décide de garder les gains pour lui et part s'établir à son propre compte avec un associé déjà bien établi, séduit par le talent de Thomas. Passionné par son métier, intelligent, rusé, doté d'un sacré bagout, Thomas ne tarde par à faire fortune dans les tissus et à devenir l'un des plus riches commerçants de la ville, devant sa propre famille ! Sa personnalité hors normes séduit Baudouin de Hainaut, qui en fait son principal fournisseur et se le met dans la poche en lui promettant de nombreux avantage fiscaux si il réussit à devenir comte de Flandre. Il n'en fallait pas plus à Thomas qui, plus par esprit de défi que par appât du gain, se rallia (ainsi que sa fortune) à la cause de Baudouin. Aujourd'hui, il le suit à Paris où il espère étendre encore ses affaires. Nul doute que ce talentueux jeune homme saura se faire remarquer des bonnes personnes pour grimper encore et briller plus fort que jamais !

Ce personnage s'appelle Benoît de Gand, il/elle est née en 1122 et a donc 29 ans, à Gand, il/elle est donc de la maison Flamande. Pour de nombreuses raisons, il/elle est fidèle à Baudouin de Hainaut, bien qu'il aimerait voir la paix revenir. Pour ce qui est de ses sentiments, il/elle est célibataire. Son visage? Il s'agit de Matthew MacFayden ? trouvé sur tumblr

Pauvre Benoît, lui si pacifiste, jeté dans les conflits internes flamands... Né dans une famille plutôt modeste de Gand, il ne connut jamais le faste ni la richesse mais fut élevé dans un profond respect de la religion et des valeurs morales. Très pieux et respectueux des autres, la voie des ordres s'ouvrait toute à lui dès son plus jeune âge, alors que l'abbé de St-Pierre-de-Gand remarquait les prédispositions du garçon pour les études, l'écriture, et la théologie en particulier. Pris sous l'aile de l'abbé, Benoît prend la robe et la tonsure à l'âge de vingt-et-un ans.

Populaire, apprécié de tous ceux qui le connaissent, sa bonté d'âme, sa piété, mais aussi son investissement auprès des populations et sa fermeté auprès des autorités quand les taxes se font trop abusives en font le candidat idéal à la succession de l'abbé. A vingt-sept ans néanmoins, il refuse de devenir le nouvel abbé de St-Pierre-de-Gand et reste à son ancienne charge avec le sang-froid et l'humanisme qui le caractérisent. A vrai dire, il a de plus grands objectifs. Sa réputation atteint les oreilles de Baudouin de Hainaut, qui vient régulièrement à l'abbaye se confesser à lui. Les deux hommes lient une étrange, mais bien réelle relation d'amitié, et Benoît va de plus en plus régulièrement à la cour de Baudouin pour l'assister au quotidien, n'hésitant pas à le conseiller sur les affaires du comté, même celles sans aucun lien avec la religion. L'objectif de Benoît ? Rétablir la paix dans le comté de Flandre, et mettre fin aux conflits qui opposent Baudoin et Thierry d'Alsace. Idéaliste, Benoît ? Probablement... Mais son ami Bernard de Clairvaux l'encourage, et voilà Benoît tout occupé à créer des alliances entre les uns et les autres et jouer les entremetteurs diplomatiques. A Paris, le petit moine aura l'occasion de déployer tous ses talents, mais attention à ne pas se faire mordre par plus gros poisson que lui...

Ce personnage s'appelle Jean de Gand, il/elle est née en 1123 et a donc 28 ans, à Anvers, il/elle est doncde la maison Flamande. Pour de nombreuses raisons, il/elle est fidèle à quiconque lui accordera protection. Pour ce qui est de ses sentiments, il/elle est célibataire. Son visage? Il s'agit de Colin O'Donoghue trouvé sur tumblr

L'enfant terrible de l'Eglise en Flandre, c'est lui ! Jean de Gand, qui a étudié à l'abbaye de St-Pierre-de-Gand, a toujours eu un esprit inquisiteur et frondeur, n'hésitant jamais à questionner l'autorité et ce que tout un chacun tient comme acquis. Faisant figure de rebelle dans cette paisible abbaye sans histoire, Jean a la foi et prend ses études très à coeur, mais ne se sent pas à sa place dans ce système de valeurs ou cette vision de la chrétienté. Régulièrement puni pour avoir contredit un enseignant, ou pour avoir involontairement blasphémé en remettant en cause certains préceptes, Jean est bien malheureux dans cette abbaye...

C'est alors qu'il fait la connaissance d'Henri de Lausanne, un prêcheur qui a arpenté toute la France et fait parler de lui à cause de ses sermons condamnés par l'Eglise qui l'appelle "hérétique". Quel meilleur père spirituel pour Jean que cet homme qui prône la fin de la chasteté pour les hommes d'Eglise, critique la corruption du clergé et sa hiérarchie, et le Pape lui-même ? Fasciné par cet ermite haï par toute la chrétienté, Jean décide aussitôt de le suivre, et passa plusieurs années sur les routes en sa compagnie, donnant enfin libre cours à ses idées novatrices et son caractère indomptable. En 1148, Henri de Lausanne est envoyé en prison par Bernard de Clairvaux ; Jean réussi à échapper à l'emprisonnement et erre de ville en ville à la recherche de protection, trouvant refuge chez les ennemis de Clairvaux... ou du Pape. Parti à Paris avec son dernier protecteur en date, Jean redoute d'avoir affaire avec le haut clergé du royaume de France et sait qu'il va devoir assurer ses arrières pour ne pas finir comme son maître...

Ce personnage s'appelle Philippe de Hesdin, il/elle est née en 1120 et a donc 31 ans, a Hesdin, il/elle est donc de la maison Flamande. Pour de nombreuses raisons, il/elle est fidèle à Thierry d'Alsace. Pour ce qui est de ses sentiments, il/elle est célibataire. Son visage? Il s'agit de Josh Dallas trouvé sur Tumblr

Quand Philippe de Hesdin veut quelque chose, il l'obtient... et il compte bien ne jamais déroger à la règle ! Né d'un tout petit lignage de la noblesse, Philippe a su, grâce à sa personnalité écrasante et ses prédispositions pour le combat, suivre une excellente éducation d'homme d'armes et devenir l'un des meilleurs guerriers de Flandre. Loin de se plaindre de n'avoir que très peu de terres, il est parti du principe que le prestige et la puissance devaient se conquérir, et s'est mis à l'ouvrage dès ses seize ans en rejoignant les troupes de Thierry d'Alsace lorsque celui-ci se battait pour son titre contre Baudoin de Hainaut. Se distinguant par sa bravoure et sa force hors norme, Philippe devint l'un des plus grands compagnons du comte de Flandre, qui lui offrit la seigneurie de Hesdin, dans l'Artois, en remerciement.

Brillant combattant, il aida Sibylle d'Anjou à conserver la Flandre lorsque Thierry partit en croisade, s'imposant ainsi comme allié primordiale du comte et de la comtesse de Flandre. Mais depuis qu'il a posé les yeux sur Laurence de Hainaut, la fille de Baudouin, les choses se dégradent. Malgré le refus de Laurence et de Baudouin, Philippe persiste à demander la main de la belle et est certain de l'obtenir un jour, n'hésitant pas à faire comprendre que pour ça il est prêt à laisser tomber le comte de Flandre. Sentant que ce faisant, il s'attire la méfiance de Sibylle d'Anjou comme de Baudouin, Philippe compte bien profiter de son passage à Paris pour se trouver un nouveau protecteur, si puissant que ni Laurence ni Baudouin ne pourront lui refuser ce qu'il demande... Et s'ils continuent de refuser, il n'hésitera pas à user de la force !

Ce personnage s'appelle Jehan de Douai, il/elle est née en 1128 et a donc 24 ans, à Douai, il/elle est donc de la maison Flamande. Pour de nombreuses raisons, il/elle est fidèle à Baudouin de Hainaut. Pour ce qui est de ses sentiments, il/elle est marié. Son visage? Il s'agit de Alfie Allen trouvé sur Tumblr

Jehan est le fils unique d'Adèle de Picquigny et de Gauthier de Douai, et n'a jamais connu son père, mort quelques mois à peine après sa naissance. En conséquence, il a été le fils chéri de sa mère, et malgré leur situation très délicate (leurs terres avaient été dévastées par la guerre et tout était à reconstruire), le garçon n'a jamais manqué de rien. Habitué à toujours avoir tout ce qu'il désirait, il n'est pas capricieux pour autant mais n'est pas habitué à ce qu'on lui refuse quelque chose.

Reprendre la régence de la seigneurie lui inculque quelque peu le sens des réalités : son père a eu l'amabilité de lui laisser des terres en ruine, des bourgeois et commerçants mécontents, et de sérieux problèmes avec Thierry d'Alsace qui n'a pas oublié que Gauthier a été son ennemi, et jusqu'au roi de France qui n'apprécie pas de voir son choix remis en cause pour le comté de Flandre ! Heureusement, sa mère est là pour l'épauler, et son influence sur lui est considérable. Inconsciemment, cet enfant surprotégé a besoin d'être guidé, il l'a toujours été par une femme... Et il en trouve une autre sous les traits de sa nouvelle épouse, Mélisende. Sous son influence à elle, il écarte sa mère de la régence et ne se rend pas compte de la guerre interne qu'il est en train de déclencher, persuadé qu'avec ces deux femmes à ses côtés (et que leur appui à toutes deux lui est définitivement acquis) rien ne l'empêchera de reconstruire Douai et régler ses nombreux problèmes. Paris lui tend les bras, et la réussite l'attend au bout du chemin... Du moins le croit-il.

Ce personnage s'appelle Sibylle d'Anjou, il/elle est née en 1116 et a donc 35 ans, au Mans, il/elle est donc de la maison Flamande par mariage. Pour de nombreuses raisons, il/elle est fidèle à son mari Thierry d'Alsace. Pour ce qui est de ses sentiments, il/elle est mariée à Thierry d'Alsace. Son visage? Il s'agit de Rachel Weisz trouvé sur Tumblr

PERSONNAGE HISTORIQUE : Rarement dans l'Histoire a-t-on vu femme aussi ferme et inflexible que Sibylle d'Anjou, qui n'est pas angevine pour rien ! Fille du comte d'Anjou, elle n'avait que douze ans lorsqu'on la maria à Guillaume Cliton, qui peu après devint comte de Flandre. Toute jeune comtesse, Sibylle a très tôt acquit un sens aigu des responsabilités et de l'autorité ; jeune fille douce et effacée, elle n'en ouvrait pas moins tout grand les yeux et les oreilles et apprenait patiemment le rôle qu'était le sien. Mais son mari meurt en 1128 moins d'un an après leur mariage, et Sibylle retourne en Anjou où elle rend fréquemment visite à son frère Geoffroy Plantagenêt,, qui sans le savoir lui enseigna beaucoup...

Très pieuse, Sibylle se consacre aux oeuvres religieuses et contribue énormément à l'entretient des abbayes et monastères en Anjou. Ne se souciant guère de se marier, on raconte qu'elle finira vieille fille ; après tout, elle a déjà vingt-trois ans et est toujours célibataire quand elle part pour la Terre Sainte avec son père Foulque d'Anjou, devenu roi de Jérusalem ! Mais c'était mal connaître Sibylle et sa bonne étoile, car en Terre Sainte elle rencontra Thierry d'Alsace, nouveau comte de Flandre, et l'épousa quelques mois plus tard. La voilà de nouveau comtesse de Flandre, pour le grand bonheur de ses sujets qui apprécient l'autorité calme, mais ferme de la comtesse qui régente le royaume en l'absence de son mari lorsque celui-ci part en croisade. Mieux, dix ans après son remariage, elle défend seule le comté et repousse les attaques du comte de Hainaut avec brio, sans oublier de faire autant de dégâts sur les terres de son mortel ennemi ! Aujourd'hui, on leur demande de conclure la paix, et Sibylle voit en Paris l'occasion apparemment idéale... Tout en étant convaincue qu'elle ne peut pas faire confiance au comte de Hainaut. Mais si elle peut conclure une paix tout en concluant suffisamment d'alliances pour lui clouer le bec s'il se remettait à guerroyer, alors qu'il en soit ainsi, Paris est sa chance !

Ce personnage s'appelle Mélisende de Trazegnies, il/elle est née en 1135 et a donc 20 ans, à Trazegnies, il/elle est doncde la maison Flamande. Pour de nombreuses raisons, il/elle est fidèle à Sibylle d'Anjou et Thierry d'Alsace. Pour ce qui est de ses sentiments, il/elle est mariée à Jehan de Douai. Son visage? Il s'agit de Emilia Clarke trouvé sur tumblr

Mélisende n'est pas une veuve noire, mais une vipère déguisée en couleuvre, certainement ! Cette jeune fille, en apparence innocente avec sa candide blondeur, ses grands yeux bleus rêveurs, est en réalité une ambitieuse qui pense d'abord et avant tout à ses intérêts. Fille de Gilles de Trazegnies, un chevalier réputé mais querelleur qui a vécu avec une concubine musulmane après la mort de la mère de Mélisende, elle tient de lui son côté égocentrique, indépendant, et son peu d'intérêt pour ce que les autres pensent d'elle. Egoïste assumée venant d'une famille d'originaux, elle ne cache pas ses passades avec des amants de passage et sait toujours comment retourner une situation à son avantage.

Cette vilenie a beaucoup plu à Geoffroy de Douai, qui l'a acceptée aussitôt qu'elle lui a été proposée comme épouse. Les deux époux se complètent à merveille dans le côté obscur et forment un couple tout à fait à part : Mélisende n'aime pas son mari mais exacerbe son ambition et le pousse à se détacher de sa mère... pour conserver pour elle seule l'influence qu'elle peut avoir sur lui. Manipulatrice hors pair, elle a réussi à se faire apprécier de Sibylle d'Anjou dont elle est devenue la suivante et cherche à jouer sur tous les tableaux en poussant son mari à s'allier avec Baudoin de Hainaut pendant qu'elle-même reste proche de la comtesse de Flandre. En un mot comme en cent, Mélisende est une intrigante dangereuse, une Méduse séduite par le pouvoir et qui en perd de vue le plus important, notamment qu'elle n'a toujours pas donné d'enfant à son mari...

Ce personnage s'appelle Hermine de Campdavaine, il/elle est née en 1127 et a donc 24 ans, à Saint-Pol, il/elle est donc de la maison Flamande. Pour de nombreuses raisons, il/elle est fidèle à Sibylle d'Anjou. Pour ce qui est de ses sentiments, il/elle est célibataire. Son visage? Il s'agit de Meghan Ory trouvé sur Tumblr

Triste sort que celui d'Hermine de Campdavaine... Du moins en apparence. Soeur cadette d'Anselme de Campdavaine, comte de Saint-Pol, elle a connu pratiquement toute sa vie les violents conflits qui opposèrent Thierry d'Alsace à Baudouin de Hainaut, puisque son père a pris le parti de Baudoin dans cette querelle de succession. Un père dont elle garde aujourd'hui un souvenir épouvantable et marqué par la terreur : en effet, Hugues de Campdavaine perpétra d'abominables massacres contre une famille ennemie, avant de se retourner contre l'Eglise qui l'avait frappé d'anathème et de détruire des abbayes sans épargner leurs habitants... La légende sanglante du comte de Saint-Pol est avérée, et bien malgré elle, Hermine ne peut se déplacer sans traîner derrière elle l'ombre menaçante et terrifiante de son père...

Elevée dans le giron de ce père cruel qui s'engagea dans la guerre contre Thierry d'Alsace avec Baudoin de Hainaut, Hermine ne parvint à trouver refuge que dans la musique, qu'elle passa tellement de temps à exercer qu'elle devint une véritable virtuose dans presque tous les instruments possibles. Extrêmement réservée, méfiante, mais intelligente et dotée d'un jugement sûr, Hermine ne s'est jamais mariée (la réputation de son père, malgré sa mort il y a dix ans, faisant généralement fuir tous les prétendants), c'est presque volontairement qu'elle partit à la cour de Sibylle d'Anjou, otage donné à la comtesse par son frère Anselme, nouveau comte de Saint-Pol, en guise de bonne foi après la fin des conflits en cette année 1151. Voyant cet "exil" comme une chance, surtout depuis qu'elle doit suivre Sibylle à Paris, Hermine a su se faire une place comme suivante de la comtesse de Flandre grâce à ses talents de musicienne et sa compagnie agréable. Paris sera peut-être l'occasion d'échapper enfin à l'abominable héritage de son père, et d'enfin être capable de vivre librement et pour elle-même...

Ce personnage s'appelle Laurence de Hainaut, il/elle est née en 1129 et a donc 22 ans, à Mons, il/elle est donc de la maison Flamande. Pour de nombreuses raisons, il/elle est fidèle à son père Baudoin de Hainaut. Pour ce qui est de ses sentiments, il/elle est célibataire. Son visage? Il s'agit de Natalie Portman trouvé sur tumblr

La jolie Laurence n'est autre que la fille de Baudoin de Hainaut et de son épouse Alix de Namur. Première enfant de leur union, elle avait beau être une fille, elle fut choyée par sa mère dès sa naissance, et son père finit par se prendre d'affection pour elle quand, en grandissant, elle se révéla avoir sacrément hérité de son caractère ! Car sous ces traits ravissants, Laurence a un caractère bien affirmé, voire même belliqueux, susceptible, et colérique. Heureusement, ces défauts se compensent par des qualités qui ne sont pas moindres : une grande détermination, de la passion dans tout ce qu'elle entreprend, et un sens aigu du devoir. Et oui, Laurence est bien une de Hainaut et escompte bien faire honneur à sa famille !

Sa beauté doublée de son tempérament électrique ont fait couler beaucoup d'encre, et les prétendants sont nombreux, attirés par le formidable héritage forcément lié à Laurence si son père venait à mourir ainsi que ses frères. Las, Laurence est très difficile, et son père vise très haut pour sa fille aînée, grâce à laquelle il pourrait encore étendre sa puissance. Elle n'est donc toujours pas mariée et ne se presse pas, préférant rester à la cour et s'intéresser à la politique, aux alliances des uns avec les autres, à la stratégie militaire... Laurence apprécie les hommes avec qui elle peut parler des affaires de l'Etat, tout autant que la compagnie des femmes d'esprit et surtout de tête, qui comme elle ne passent pas leurs journées à parler belles lettres et toilettes ! Laurence est une femme d'action et de décision, à l'image d'une Sibylle d'Anjou ou d'une Aliénor d'Aquitaine. Loin d'être dure et solitaire, Laurence aime être entourée et apprendre des autres, mieux vaut juste ne pas s'attirer ses foudres ! Mais récemment, Laurence est prise d'inquiétude : le seigneur d'Hesdin se fait de plus en plus insistant à son encontre, et elle redoute quelque mauvais coup de sa part... Avec un peu de chance, Paris lui permettra d'éloigner cet importun !

Ce personnage s'appelle Madeleine de Blois, il/elle est née en 1130 et a donc 21 ans, a Blois, il/elle est donc de la maison Flamande par mariage. Pour de nombreuses raisons, il/elle est fidèle à Baudoin de Hainaut, ainsi qu'à son père Etienne d'Angleterre. Pour ce qui est de ses sentiments, il/elle est mariée au comte de Saint-Pol. Son visage? Il s'agit de Emilie de Ravin trouvé sur Tumblr

PERSONNAGE HISTORIQUE (Eustachie de Blois sur wiki) : Madeleine de Blois a beau être la fille d'Etienne de Blois, elle s'en tire bien mieux que son frère Eustache, aussi bien en termes de caractère que dans son mariage ! Petite fille souriante et facile à vivre, elle a toujours été une bouffée de fraîcheur dans cette famille en perpétuel conflit contre les Angevins, les Anglais, et d'autres ennemis encore. Elle a vite compris qu'il valait mieux se faire toute petite entre ces ambitions et ces égos démesurés, et c'est avec beaucoup de patience qu'elle endura père et frère, qui en retour lui témoignèrent une affection inattendue de la part de ces deux êtres bien peu sentimentaux.

Madeleine est donc une jeune femme d'apparence douce et effacée, mais bien assez débrouillarde pour mener son petit monde comme elle l'entend, sans malice du moins. Elle a fait preuve d'assez d'ingéniosité pour convaincre son père de la marier à Anselme de Campdavaine, comte de Saint-Pol, qui lui faisait la cour depuis plusieurs mois et pour qui elle avait développé des sentiments plus qu'amicaux. Un mariage réussi, une bonne position à la cour de Sibylle d'Anjou qui découla de ce mariage, Madeleine n'aurait pas pu rêver mieux ! Elle est par conséquent extrêmement bien placée pour servir les intérêts de son mari aussi bien que de son père et de son frère, surtout depuis qu'elle a suivi Sibylle à Paris. Discrètement, telle une petite souris, Madeline fait son nid à la cour et pourrait bien faire plus d'étincelles qu'on ne peut l'en soupçonner...

Ce personnage s'appelle Adèle de Picquigny, il/elle est née en 1112 et a donc 39 ans, à Picquigny, il/elle est donc de la maison Flamande. Pour de nombreuses raisons, il/elle est fidèle à Thierry d'Alsace pour les apparences, elle-même officieusement. Pour ce qui est de ses sentiments, il/elle est veuve. Son visage? Il s'agit de Lana Parilla trouvé sur tumblr

La vie d'Adèle de Picquigny n'est peut-être pas un roman, mais mériterait certainement une biographie bien fournie ! Fille du petit seigneur de Picquigny, elle est élevée loin du grand faste de la cour et même ses parents n'avaient pas de grandes ambitions pour elle. Il fallut un coup de pouce du destin, qui l'avait faite belle femme dotée de beaucoup de charme, pour placer sur sa route Gauthier de Douai, qui s'éprit d'elle et en fit sa femme à peine quelques semaines plus tard. Elle n'avait même pas vingt ans à l'époque, mais pour elle, c'était le début de la gloire : gloire qui se confirma lorsqu'elle donna à Gauthier un fils, Jehan, moins d'un an après leurs noces.

Adèle se retrouva, après la mort de Gauthier peu après la naissance de Jehan, avec des terres dévastées par la guerre entre Baudoin de Hainaut (pour qui son mari avait pris parti) et Thierry d'Alsace, et réussit, avec une force de volonté extraordinaire, à remettre sur pied ses terres tout en s'occupant du château et de son fils. Aucune ruse, aucun stratagème ne lui fait peur, et si ses procédés et ses alliés sont parfois discutables le résultat est indiscutablement remarquable. Mère aimante, elle élève seule Jehan et a sur son fils un ascendant certain. Lorsqu'il est en âge de reprendre la régence, elle a sur lui une influence considérable... Jusqu'à son mariage avec Mélisende. Adèle sent qu'elle perd peu à peu son ascendant sur son fils et sa part de la régence, et alors qu'ils montent tous à Paris sur ordre du roi, elle médite à un moyen d'écarter la vipère qui tente de l'éloigner de son fils. Et comme elle l'a prouvé par le passé, elle est prête à tout...