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 Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... »

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Aurore de Lautrec

Aurore de Lautrec

ϟ Lord of Treason ϟ


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MessageSujet: Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... »   Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... » EmptyJeu 16 Jan - 23:14

Aurore de Lautrec  a  dit:
Aurore de Lautrec

Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage...


Je m'appelle Aurore de Lautrec et suis née en septembre 1134, je suis donc agée de 16 ans encore pour le moment, à Lautrec, je suis donc Aquitaine. Pour de nombreuses raisons que je vous exposerai plus tard, je suis fidèle à Aliénor d'Aquitaine. Pour ce qui est de mes sentiments, bien que je n'aime pas en parler ainsi, je suis Célibataire. Mon visage? Il s'agit de Léa Seydoux trouvé sur Bazzart
Derrière l'écran il y a Chloé ou Nīx, j'ai 19 ans, je suis en Terminale S. J'ai connu le forum via un lien de partenariat, et je pense qu'il est parfaaaiiiit, mais d'après moi il y manque un nounours ? Ah non je suis là ! Je suis plutôt active en général, je fais de mon mieux pour y arriver. Et pour finir je vous n'aime !!


    Halte-là, voyageur ! Dis-nous donc qui est ton maître, et les raisons qui t’ont poussé à lui prêter allégeance ! Est-ce par conviction, par intérêt, par obligation ? Il y a longtemps, bien longtemps, je n'en ai aucun souvenir, preuve vous en est faite, mon père plia le genou devant une jeune femme de toute beauté qui était promise à régner sur les francs bien qu'elle l'ignorait encore au jour de son quinzième anniversaire. Elle était dignement assise sur son siège, son visage rayonnant de fierté. Cette jeune personne, c'était Aliénor d'Aquitaine. Fille du duc d'Aquitaine dont elle était l'héritière puisque celui-ci n'avait eu d'autre fils qu'un garçon mort plusieurs années auparavant.
    Mon père était encore dans la fleur de l'âge, bien que plus dans sa première jeunesse. Il n'avait pour enfant qu'un nourrisson malade et moi, une petite fille qui découvrait le monde qui l'entourait de ses yeux émerveillés. Ma famille avait toujours profité de sa situation, tantôt fidèle au duché d'Aquitaine, tantôt au comté de Toulouse selon se où se trouvaient ses intérêts. Aussi, peu convaincu par le serment de ce vicomte qui lui avait déjà tourné une fois le dos, le duc le prit à l'écart. Ce qu'il se passa dans cette petite pièce scella mon destin : Je grandirais à Poitiers et ce afin de garantir la loyauté de mon père. C'est ainsi qu'âgée de deux ans j'étais séparée de ma mère et envoyée à Poitiers, j'aimerais vous dire que je me rappelle encore de ses cris de détresse alors que le cheval s'éloignait, son cavalier m'emportant dans ses bras. Mais je doute même qu'elle s'en inquiéta. Je deviendrais demoiselle de compagnie d'Aliénor d'Aquitaine et lui devrais fidélité, tout au moins jusqu'à mon mariage... Suite auquel, advienne que pourra.
    Si une guerre venait à éclater entre l’Aquitaine, la France, la Normandie et l’Angleterre, que ferais-tu ? Prendrais-tu part au combat ? De quel côté ? Ou bien resterais-tu à l’écart ? Vous me voyez vraiment, monsieur, moi : gente damoiselle de l'équipage de sa Majesté, Aliénor d'Auitaine, fille du vicomte de Lautrec, porter l'armure et l'épée ? Vous êtes un bien étrange penseur. Si un conflit venait à éclater, je n'y pourrais rien. Mes bras n'ont déjà pas la force de tendre le fil d'un arc, il ne parviendront pas à lever une épée surtout que la fatigue alourdit nos mouvements. Non, si une guerre venait à éclater, restant fidèle à ma reine toutefois, je ne saurais que faire. Mais j'espère que tout conflit de ce type pourra être éviter grâce à la diplomatie.
    Toutes ces alliances, ces mariages… Qu’en penses-tu ? Servent-ils tes intérêts ? Ou chercherais-tu à les rompre ? Les alliances sont la base de tout jeu de pouvoir, qu'elles soient ou non profitables. Les mariages, pour leur part, restent la finalité la plus sûre de toute alliance. Sans doute Guillaume d'Aquitaine aurait pu chercher à s'assurer la fidélité de ma famille par ce type d'union, mais il n'avait pas de fils et mon jeune frère était trop malade pour qu'on pense à le marier. Aussi, il avait du se contenter de moi seule pour garanti de loyauté, chose peu fiable parce que mon père est à nouveau derrière le comte de Toulouse. Mais je n'ai aujourd'hui pas à me plaindre. Peut-être demain ma main sera-t-elle convoitée dans le cadre de cet échiquier mais ce n'est actuellement pas le cas, du moins que je sache. Et je préfère pour ma part, les alliances plus secrète, celles qui sont à la base de certains complots et de certains commérages, bien moins formels.
    Enfin, dis-nous un peu : plutôt bal ou plutôt tournoi ? Plutôt guerre ou plutôt paix ? Plutôt amour courtois ou plutôt croisade ? Ma robe n'est-elle pas bien trop soyeuse pour que j'aille la salir en assistant à quelques joutes ? De plus, lors d'un tournoi, outre sourire poliment et applaudir les exploits de nos guerriers, je suis assise dans un gradin. Lors d'un bal, la musique guide mes pas, je ne suis plus assise, mais droite, portée par mes jambes dans les plus belles rondes : celles qu'on ne trouve que dans les bals de la cour de France j'en suis certaine ! En ces instants de fêtes, sous la douceur de la voix et des mots des poètes, la délicatesse de la musique et les rires généreux de chacun, on peut apercevoir la paix à laquelle j'aspire car cette paix seule permet de garder mon cœur entier, maintenant Lautrec et l'Aquitaine unis, maintenant l'équilibre. Éphémère idéal.
    J'ai connu les croisades et les tourments qui les accompagnent, je me souviens de la peur, de la terreur même qui m'habitait alors que j'ignorais si je reverrai un jour mon père adoptif. Je ne souhaite pour rien au monde revivre cela un jour. Fusse au nom du Seigneur notre Dieu. Aussi, l'amour courtois, par la délicatesse du phrasé qu'il exige de maîtriser, par la douceur dont il est composé me convient davantage.


Dernière édition par Aurore de Lautrec le Jeu 16 Jan - 23:56, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... »   Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... » EmptyJeu 16 Jan - 23:14

Aurore de Lautrec  a  dit:
Il était une fois, à Lautrec...


Aurore avait tout ce temps d'attente était des plus calmes et des plus sages, regardant les sages-femmes aller et venir dans la chambre de ses parents de ses beaux yeux bleus. Depuis plusieurs moi, elle avait pu observer que l'on élargissait les corsets de sa maman dont le ventre s'arrondissait d'une bien étrange façon, ce n'était pas comme le ventre légèrement rebondi de certains seigneurs qui venaient rendre visite à son père. Son ventre était au fil des mois devenu rond, comme si il abritait le soleil. On avait tenté d'expliquer à l'enfant qu'un peu moins de deux ans plus tôt, c'était elle qui avait grandi et évolué dans ce ventre à la peau douce, comme celle d'une pêche, sur laquelle elle avait posé sa joue, pour entendre des bruits aussi légers des murmures, dans ce sourire candide d'enfant. Un sourire qui ignorait la douleur, la faim, la peine ; un sourire heureux, celui d'une enfant qui ignorait encore les duretés de la vie. Deux bras soulevèrent la petite fille du sol, elle regarda le vicomte de Lautrec qui, la barbe naissante semblait inquiet. Il s'assit dans un fauteuil, la fillette sur ses genoux, il la regarda, caressa sa joue de son pouce devenu rugueux à force d'avoir jouer des armes afin de remettre une mèche de ses boucles blondes qu'elle tenait de lui bien qu'ils aient la douceur de ceux de sa mère, que personne en ce jour n'avait eu le temps de coiffer, en place. Elle semblait si éveillée, cela tira un sourire au père. Pourtant rares étaient les mots à sortir de sa petite bouche rose, outre un charabia sans début ni fin qu'il n'arrivait pas à comprendre le plus souvent. La naissance de cette petite poupée à la peau de lait qui ne comprenait pas vraiment pourquoi sa mère criait aussi fort avait duré plusieurs jours et il espérait de tout cœur que cela ne se reproduise pas.
Sicard de Lautrec, troisième du nom, n'avait pas choisi son épouse et ne l'avait jamais aimée, honorant sa couche une à deux fois par semaine dans le seul but d'avoir une descendance, pourtant, il la respectait, auto pour sa bonté que pour son calme qui le désarmait par trop souvent. Azalaïs de Forcalquier, pour sa part avait perdu depuis longtemps l'espoir d'un mariage heureux, mais surtout dans lequel naîtrait l'amour. La vicomtesse s'occupait de sa fille et de la maisonnée avec l'assurance de châtelaine qu'elle était. Mais actuellement, elle n'était pas en position d'assumer cette charge, le front plissé sous la douleur, le souffle lourd, elle tentait de mettre au monde son deuxième enfant. Ce qu'attendait avec tout autant d'impatience son époux qui se montrait un peu plus anxieux à chacun des cris qu'elle pouvait poussait et qui résonnaient dans la demeure toute entière, tant et si bien que, malgré que la fenêtre soit ouverte, il n'entendait pas le bruit des sabots du cheval contre le sol et qu'on dût venir le prévenir de l'arrivée du cavalier, envoyé par nul autre que le duc d'Aquitaine.
Un duc auquel le vicomté était attaché, autant qu'il pouvait être attaché au comté de Toulouse : c'est à dire, sans vraiment l'être. Comme son père avant lui et le père de son père, Sicard jouait de la place d'intérêt que pouvait être son domaine, ne prêtant allégeance ni à l'un ni à l'autre des deux seigneurs, ou plutôt, rompant ses engagements selon ses convenances. C'était là la stratégie de sa famille dans ce jeu de pouvoir dans lequel on cherchait à absorber Lautrec. Toutefois, en cet instant où sa femme était entrain de mettre au monde peut-être enfin le fils qu'il avait tant attendu, il n'avait pas le cœur à la politique, soupira en se levant, posant une main rassurante sur le front de la fillette qui semblait égarée dans toute cette agitation, demanda à ce qu'on la couche et alla accueillir le messager, puisque c'était de cela qu'il s'agissait. Il était convoqué à Poitiers pour faire serment d'allégeance à Aliénor, la fille aînée du duc et son héritière. Cela lui déplaisait. C'est méfiant qu'il annonça pourtant qu'il s'y rendrait sitôt l'enfant né. La chose ne tarda guère, bien que l'état de santé du nouveau-né soit jugé inquiétant, et les chevaux s'éloignèrent bientôt pour ne revenir que quelques jours plus tard.
L'enfant, au bras de sa nourrisse qui la tenait pour qu'elle ne tombe pas, courrait vers son père de sa démarche maladroite et quelque part dansante. Celui-ci avait galopé une bonne partie de la journée, la poussière qui s'était posé sur ses bottes et ses vêtements voleta légèrement alors qu'il descendait dans un mouvement souple de sa monture. Voir sa fille fut loin de dissiper les nuages qui pouvaient se voir dans ses yeux bleus et son front légèrement plissés. Il se baissa toutefois pour lui ouvrir ses bras alors qu'elle chantonnait « Papapapapapa... » en posant une main qui sembla blanche sur sa peau halée par le soleil, une main dont il embrassa les petits doigts. Sicard, ses cheveux blond grisonnant ne savait comment expliquer la situation à son aînée, il voyait bien dans ses yeux brillants et pétillants de jeunesse qu'elle comprenait que quelque chose n'allait pas, qu'elle le sentait. Il se leva, il avait besoin d'un bain, cela lui permettrait d'y réfléchir. Il irait ensuite voir son fils et son épouse, laissa la nourrisse reprendre sa fille dans ses bras.
Après un temps ou l'eau tiède apaisait ses tourments et apaisait ses muscles crispé, il se rendit à la chambre de son épouse, y entra en silence. Aurore s'était dressée sur la pointe des pieds pour poser son menton sur le bord du berceau que faisait doucement bouger doucement Azalaïs pour bercer son fils qui se trouvait comme sur un bateau, une houle légère le portant. Le nourrisson était petit, chétif, malade et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure, pourtant la scène attendrit le chef de famille qui sourit en venant embrasser courtoisement la main de son épouse dont un seul regard suffit à lui faire comprendre le désespoir. Il pouvait la comprendre, après plusieurs années de stérilité, elle parvenait enfin à lui donner des enfants et le seul fils qui avait vu le jour était déjà aux portes de la mort. Il s'en voulut d'avoir à y ajouter la perte de leur fille qui, enfant pleine de joie et de vie, les rendaient si heureux. Quand les mots sortirent de sa bouche, bien que sa voix fut douce, ils furent plus dur qu'une sentence de mort.

« Aurore partira avant la nuit pour Poitiers où elle sera élevée par la famille du duc d'Aquitaine. »

L'enfant avait levé les yeux vers lui, comprenant qu'on parlait d'elle. Le silence fut long et profond dans la pièce, interminable. Sicard III de Lautrec abandonnait son fils à la mort et sa fille au duché d'Aquitaine. Il n'aurait su dire laquelle de ses deux perte lui coûtait le plus. Son fils serait bientôt entre les mains de Dieu sans doute, sa fille, elle, était livrée au Diable. Il n'y avait que le démon pour agir de la sorte, en considérant que sa fidélité pouvait être prise de force. L'absence de réaction de son épouse, qui ne manquerait pas de le traiter d'imbécile et de sot plus tard dans la soirée fut douloureux pour l'enfant qui avait trop bien compris qu'elle partait loin, son père avait mît cinq jour pour en revenir, et qu'elle n'en reviendrait sans doute jamais. C'est à peine si sa mère, ne réalisant pas le malheur qui s'abattait sur sa famille, posa un ultime baiser sur son front pâle quand, ses affaires prête, un homme de confiance de son père la prit sur sa selle pour partir dans un léger nuage de poussière...



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MessageSujet: Re: Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... »   Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... » EmptyJeu 16 Jan - 23:15

Aurore de Lautrec  a  dit:
Il était une fois, à Poitiers...


Le soleil était haut dans le ciel en ce jour de printemps, à son lever, on avait fait revêtir à l'enfant une robe noire pour la conduire dans la chapelle, le lieu, habituellement accueillant était en ce jour-ci étrangement sinistre, les murs de pierres, clairs et chaleureux étaient froid et semblaient éteint, les vitraux, généralement à la fois rassurants et colorés ne reflétaient au sol plus qu'une lumière dérangeante. Mais ce qui était le plus changeant, c'était ces regards accablés et ses traits tirés par le chagrin, les chants des cœurs n'étaient plus doux comme la voix des anges mais passionnés, comme provenant d'outre-tombe. Quand aux cloches, habituellement joyeuse et légèrement, elles semblaient lourdes, profonde. Jamais Aurore n'avait assisté à d'autres enterrements, à d'autres morts avant celle-ci et ne comprenait pas ce qu'il se passait. Pourquoi ses mines sombres ? Pourquoi les rouges, les verts, les bleus, les violets, les jaunes et les autres couleurs des diverses tenues de chacun avaient-ils été remplacés par ce noir terrible ? Pourquoi un frisson parcourait-il son échine alors qu'elle marchait le long de l'allée comme à chaque messe afin de gagner sa place dans les premiers rangs de la Nef. C'est en voyant ce corps plus blanc que les nuages qui parsemaient le ciel d'été et cette peau plus froide que la neige tombée l'hiver passé qu'elle compris le drame que chaque personne présente avait sur le cœur. Elle avait aussitôt baissé les yeux en s'asseyant, regardant ses petites mains qu'elle avait jointes par habitude, comme à chaque fois qu'elle se trouvait être nerveuse. La messe se déroula, longue, interminable, et l'enfant si elle était sage et silencieuse, immobile, montrait de plus en plus de signe d'impatience, elle ne savait pas comment se comporter, ne savait pas quoi faire, habituellement, quelques mots du prêtre prêtaient l'assemblée à quelques murmures mais là, il n'en était rien, le silence était pesant et chaque parole prononcée par le religieux résonnait dans l'église.
Guillaume d'Aquitaine, dixième du nom, duc d'Aquitaine et comte de Poitiers s'était éteint en ce vendredi saint du neuvième jour d'avril 1137. Il n'avait pour l'enfant qu'il avait recueilli moins d'un an auparavant été peu présent. S'occupant de ses filles et de sa nouvelle épouse, ce qui était normal. Une nouvelle épouse d'ailleurs qui était éplorée devant elle, un voile noir cachant son visage et ses larmes mais les épaules secouées de nombreux sanglots alors que l'esprit de son époux montaient au cieux auquel il s'était, par si souvent adressait. Aurore depuis neuf mois qu'elle était ici n'était pas malheureuse, elle ne manquait de rien, la nourrisse qui lui avait été choisie par le duc lui donnait plus d'attention qu'on ne lui en avait jamais porté jusqu'à présent. Les premiers temps avaient été tout de même délicats, inutile de vous le cacher, ses parents lui manquaient et elle les réclamait, faisant des caprices d'une puissance incroyable pour tenter de faire changer d'avis le duc, tentatives vaines, sans espoir et finalement, l'enfant s'était résignée à son sort. Elle avait alors commencé à profiter de sa vie à Poitiers. Ignorant ce que l'avenir lui y réservait.
Cette mort annonçait-elle sa libération ? Elle en doutait et fut rapidement détrompée, si elle avait nourri quelques espoirs, après la cérémonie. Car il n'était pas question qu'elle quitte Poitiers. Bien au contraire d'ailleurs, la jeune héritière si on avait pour elle choisit une union qui ne lui convenait guère n'en avait pas fait moins. Tout comme sa sœur cadette, Aurore était bien trop jeune pour la vie de cour, elle n'avait pas encore trois ans ! Ne pouvant toutefois pas la faire reconduire chez elle, elle se tourna vers un homme de confiance, un vassal de son père qui lui était au combien fidèle et qui, élèverait pour elle cette jeune enfant jusqu'à ce qu'elle ait l'âge de la rejoindre à Paris où serait désormais sa place. Ce fidèle vassal n'était autre que Geoffroy de Rancon, troisième du nom, sa famille soldat de père en fils avait toujours été fidèle au duché d'Aquitaine. De quoi décourager le vicomte de Lautrec de tenter de récupérer sa fille qui était encore sa seule héritière pour le moment car la santé de son seul fils ne lui permettrait pas de vivre au delà de son cinquième anniversaire.
Geoffroy III de Rancon, seigneur de Taillebourg, était comparable à un de ses puissants soldats que décrivaient les histoires et le légendes qu'on contait à l'enfant pour qu'elle s'endorme : grand de tout au moins une tête de plus que ses contemporains, les épaules larges, des bras puissants, de grosses mains. C'est d'ailleurs une de ces mains qui se posa sur son épaules, un geste autant propriétaire que rassurant et protecteur. Un geste qui rappela la petite fille à l'ordre alors qu'il promettait de veiller sur elle, une promesse qui devait bien être égale à la jeune femme à la mine renfrognée autant par la mort de ce père qu'elle avait autant aimé qu'admiré et l'annonce de ce mariage auquel elle était condamnée.
Les jours qui suivirent furent, tout comme les quelques mois qui s'écoulèrent d'ici les noces de la future reine, égaux à d'autres, la différence résidant dans la chambre de la petite qui se vidait de tout ce qui l'encombrait jusqu'alors et les malles qui, elles, se remplissaient progressivement. Un bon matin pourtant, regardant le château de Poitiers dans lequel elle n'avait pas passé un an, Aurore monta avec sa nourrisse dans le carrosse attelé spécialement pour elles, l'équipage prit la route de Bordeaux pour qu'elle puisse assister tout de même au mariage de sa protectrice avec le roi de France : un roi qu'on disait moine, une nuance dont elle ignorait beaucoup de chose à l'âge où les jeunes filles jouent avec des figurines de bois et des poupées de chiffons, que le chiffon ressemble à un mouchoir brodé ou à un morceau de tissu ramassé dans une ruelle boueuse, ce qui n'était pas son cas.
Dans la cathédrale Saint-André, toute la France était réunie, personne n'aurait manqué un tel événement qu'un mariage royal, c'était si rare ! Surtout que les jeunes souverains attisaient la curiosité de nombre de ses seigneurs : La mariée, dans sa somptueuse robe du même rouge que le sang brodée du même or pur que celui qui composait ses lourds bijoux, était connu à travers le royaume pour sa beauté autant que pour sa force de caractère, quand, au contraire, à son côté, son époux était effacé derrière son conseiller : Suger de Saint-Denis, discret. L'un était passion, l'autre méditation. L'un était raison, l'autre frivolité. L'un était feu, l'autre était eau. Aucun couple n'avait été de l'histoire sans doute aussi contrasté et cela attirait vers le trône bien des regards. Dans l'imposante cathédrale, Aurore avait suivit la cérémonie avec une attention perturbante pour une enfant de son âge, totalement subjuguée par la jeune souveraine qui portait non sans brio les couleurs de son duché. Son port droit, fier, presque hautain, au combien digne, son sourire fin, parfait. Impossible pour la petite de ne pas admirer cette femme. Les festivités qui suivirent la cérémonie furent conviviales, Aurore y joua avec les autres enfants présents sans vraiment se préoccuper des adultes et de leur interminables et ennuyeux discours politiques, seul un regard bleu qui la fixait attira son attention : Papa... Mais elle fut rappelée à l'ordre, se détourna en baissant les yeux, coupable. Et pourtant ce n'était pas elle qui avait juré allégeance au comte de Toulouse deux semaines précédemment.



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MessageSujet: Re: Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... »   Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... » EmptyJeu 16 Jan - 23:15

Aurore de Lautrec  a  dit:
Il était une fois, à Rancon...


L'aube se dessinait lentement à l'horizon le ciel nocturne s'éclaircissent pour laisser se dessiner la voluptueuse silhouette du Soleil qui couchait sur le monde l'ombre des forêts, des montagnes, des châteaux et de chaque relief du paysage. Quelques rayons de l'astre du jour, partageant à cette heure encore son règne avec la Lune comme le faisaient les souverains des francs, filtraient entre les épais rideaux de la chambre, l'éclairant faiblement. Laissant dans le noir, se distinguer une large armoire finement sculptée abritant sûrement la garde-robe de la personne qui occupait cette pièce, une personne qui devait être une femme comme on pouvait le deviner en voyant se dessiner à son tour la coiffeuse ordonnée et sur laquelle se trouvait une brosse à cheveux. L'hélianthe céleste continua de propager sa lumière dans la pièce jusqu'à finalement éclairer le large et haut lit où, sous un simple édredon afin de ne pas attrapé froid en ces nuits fraîches de début d'automne, Aurore était endormie, sa tête posée délicatement sur son oreiller était entourée comme d'une auréole de boucles blondes. Son visage avait perdu les rondeurs de l'enfance, était aujourd'hui fin et ses traits délicats. Ses cils plutôt longs étaient recourbaient sur eux-mêmes comme pour souligner son regard en amande bleu cristallin qui encadrait un petit nez légèrement relevé en trompette sans que cela ne soit trop prononcé. Ce nez droit surplombait une bouche d'un rose généreux, gracieusement pincées. Endormie. Son menton fin était légèrement penché sur le côté, laissant voir une gorge qui n'était peut-être pas aussi très longue mais qui ne manquait pas d'être fine et blanche. Ses épaules à la peau tendre et pale n'était ni recourbées, ni trop carrées et dessinait un angle doux avant de ne laisser se dessiner ses bras qui s'achevait par un poignet étroit et des doigts fin et légèrement osseux bien que délicats. Aurore n'était pas grande, loin de là même mais sa taille fine allongeait sa silhouette qui prenait de plus en plus des allures de femme.
Ce ne fut pas un insolent rai de lumière qui vint réveiller la belle, mais deux jeune filles : l'une plus âgée qu'elle et l'autre plus jeune, qui sautèrent sur l'épais matelas dans un même éclat de rire alors qu'elles lui souhaitaient un joyeux anniversaire. Bertille et Eléonore de Rancon, filles d'un premier mariage de Geoffroy III de Rancon, étaient deux jeunes femmes toutes aussi charmantes que leur sœur adoptive et qui n'avaient d'ailleurs rien à lui envier. Il n'existait de fait, entre ces trois jeunes femmes aucune rancœur de nul type et si le sang ne liait pas Aurore directement à leur famille, c'était aujourd'hui tout comme. La jeune Lautrec souriait déjà quand elle ouvrit les yeux pour remercier ses deux amies déjà habillées et coiffées. Ne doutant plus du réveil de sa maîtresse, Angeline ouvrit enfin les rideaux, la lumière dessina dans le champ de vision d'Aurore des cercle vermeilles qui obstruèrent sa vue quelques instants avant de s'estomper, elle écarquilla les yeux dans un sourire radieux en voyant sur sa chaise une robe rouge, légèrement orangée, légèrement rosée, se souvenant très bien avoir remarqué cette soie et ce velours plus tôt dans le mois, elle sortit aussitôt des draps, ne sentit même pas le froid mordre ses pieds nus en se précipitant vers le fauteuil ou avait été déposée sa nouvelle toilette, s'exclamant avec ses sœurs.
Une demi-heure plus tard, elle était habillée, coiffée et chaussée et sortait de sa chambre en riant de bon cœur. Pourtant, ce jour n'était pas comme les autres et cela pesait sur son cœur : aujourd'hui était son anniversaire, c'était un fait, mais plus précisément, aujourd'hui, c'était son quatorzième anniversaire et elle était suffisamment âgée pour rejoindre sa protectrice, Aliénor d'Aquitaine à la cour. Surtout que celle-ci a plus que besoin d'alliée, l'échec de la croisade étant encore dans toutes les mémoires, surtout à Rancon où régnait la culpabilité. Lorsque les trois filles entrèrent dans la salle à manger, bien loin dépenser à leur prochaine séparation, Geoffroy ne pût s'empêcher lui d'y penser, n'aurait-il pas été si inconscient que la reine lui porterait toujours sa confiance et lui laisserait sans doute encore un peu cette enfant qu'il avait recueillit alors qu'elle lui arrivait à peine aux genoux. En effet, dans cette décision d'Aliénor d'Aquitaine de rappeler à elle Aurore de Lautrec, il sentait son échec et le goût amer qu'il laissait dans la bouche de la souveraine. En lui retirant Aurore, elle lui retirait sa confiance.
Mais le moment n'était pas aux douleurs qui avaient été assez nombreuses cette année-ci. Le chevalier se leva, se dressant de toute sa taille pour avaleur ses filles et tout particulièrement Aurore, il était désolé qu'elle soit ainsi étouffée dans ce jeu de pouvoir, qu'elle ait à payer ses erreurs. Mais dans ses yeux, loin des regrets, on pouvait lire de la fierté, il était fier de cette petite fille qui avait grandi au sein de sa famille comme l'un de ses membres, fier de ce bout de femme qu'il avait sous les yeux. Il passa une main sur sa joue en lui souhaitant la vie la plus belle et la plus longue possible. N'oubliant pas de lui dire combien sa nouvelle robe lui allait à ravir, ce qui était vrai, cela mettait son teint en valeur.
Aurore avait aujourd'hui quatorze ans, cela ferait bientôt douze ans qu'elle avait été, par ordre de Guillaume d'Aquitaine, séparée de sa famille. Une stratégie qui s'était avérée inutile puisque le vicomte avait continué à agir à sa guise, allant même jusqu'à soutenir le comté de Toulouse quand Louis VII, sous l'influence d'Aliénor, avait voulu l'envahir moins de dix ans plus tôt. Toutefois, à Lautrec bien des chose avait changé : en 1138 était né Jean, qui avait très jeune été envoyé dans une abbaye ; en 1140, c'était Sicard qui avait vu le jour, désigné par son père comme son héritier puisque l'état de son aîné empirait à nouveau et en 1142, il avait pu célébrer la naissance d'Amelius-Sicard. Le seul de ses quatre frère qu'elle avait connu était mort à l'âge de cinq ans en 1141. Cette mort avait longtemps été inconnue de la jeune fille qui, quand elle l'avait appris, en 1145, avait été attristée, notamment de remarquer qu'elle n'avait aucun souvenir de cette petite enfance sinon de très vagues images. Cela étant en partie dû sans doute à l'accueil que lui avait fait la famille de Rancon qui était devenue sa famille, plus que nulle autre.
Tout au long de la journée, ce ne fut à Rancon que joie, rires et jeux. Le repas fut délicieux, digne d'un festin royal et les maîtres des lieux n'avaient pas oublié d'inviter en leur demeure quelques artistes qui firent danser ces demoiselles qui se prêtèrent avec la plus grande joie au jeu, sans ce formaliser des rôles. Tout était simple ici, bien plus simple qu'à la cour de France qui, loin de l'Aquitaine était en plus encore marquée en cette époque par la seconde croisade. Comme la France entière quelque part. Avec l'arrivée de la nuit, il fallut retrouver le calme, et ce calme serra les gorges de chacun, rappelant que les domestiques avaient passé la journée à préparer les affaires d'Aurore qui partirait à l'aube. Ce soir là, ses dans le même lit que dormirent les trois jeunes filles, se tenant la main comme si cela changerait quoi que ce soit.
L'aube arriva bien vite, trop vite même et le réveil fut tout autre que la veille, c'est le cœur gros qu'Aurore revêtît sa robe neuve. Le cœur lourd, la jeune fille laissa Bertille démêler, coiffer, tresser, nouer ses cheveux et Eléonore farder quelque peu son visage. Angeline allait poser sa cape de voyage sur ses épaules quand Geoffroy de Rancon père entra dans la pièce, demanda à ce qu'on les laisse seuls un instant. Sa voix avait été calme bien que vibrante d'une note inconnue aux oreilles de sa fille adoptive qui avait sursauté, ne s'étant pas attendue à ce qu'il vienne la trouver. Il s'approcha d'elle pour venir poser un baiser sur son front, la regarda avec la même fierté que la veille, mais avec peine aussi.

« Tu es, Aurore, devenue une jeune femme magnifique, je ne puis dire le contraire, mais en ce jour où tu nous quittes, sans doute pour toujours, il te faut savoir quelque chose. J'aimerais pouvoir te dire que le cœur des hommes est bon, pur, mais il n'en est rien. Ici, nos compliments venaient du cœur, nous pensions chacun d'eux et n'attendions rien en retour, nous sommes une famille. Mais là où tu pars, il n'y a qu'intérêts et intéressés. Méfies toi de ceux qui te semblent trop gentils, de ceux qui te disent ce que tu veux entendre, ne fais confiance qu'à ta reine. Tu es jolie Aurore et tu es une femme radieuse en devenir, tu seras pour eux un objet de convoitise. Ne sois pas la proie faible... Puisque tu es, par ton statut de femme, condamnée à être une proie, soit la proie la plus forte, celle qui ne tombera pas dans leur filet... Et oui cela : tu as ton esprit. Je serais toujours là pour toi si tu as besoin de moi... Je t'aime... »

Si, pour ses sœurs, Aurore avait réussi à retenir ses larmes, elle en fut incapable plus longtemps et il le vit bien, la prit dans ses bras puissant pour l'y bercer comme lorsqu'enfant, elle faisait un cauchemar. Il la laissa nicher son visage contre son torse pour cacher ses pleures, embrassa le sommet de son crâne, attendant que cela lui passe ce qui ne tarda pas. Ravalant sa propre peine, dans un sourire rassurant, il mît lui même sa cape sur ses épaules, lui sourit, prenant sa main avec force pour la guider lui-même jusqu'à la cour. Là, après de dernières embrassades avec ses sœurs et des sourires pittoresques, elle monta dans le carrosse. Le voyage fut long, interminable et malgré les paroles rassurante de son ancienne nourrisse qui était devenue sa femme de chambre, elle ne pût retenir son anxiété jusqu'à ce qu'elle soit enfin arrivée à la capitale. La ville était tellement vivante, c'était envoûtant !
L'accueil qui lui fut fait ne fut certes pas des plus chaleureux mais elle se fit rapidement une place dans la cour de la reine, ayant pour avantage de la connaître depuis longtemps vienne qu'elles ne se soient que peu côtoyées étant enfants. Se distinguant dans l'entourage de la souveraine par ses goûts tout aussi fastueux et son esprit habile. Se révélant être une amie fidèle, capable de garder un secret. Toutefois, dans cette cour ou elle évolue depuis maintenant trois ans, s'éveille lentement la Lautrec qui sommeillait en elle et elle se familiarise avec les intrigue bien qu'y participant peu, sa curiosité la poussant à observer les revers de cette cour française. Pourquoi ne pas tenter, elle aussi de tirer son épingle de ce jeu ?





Dernière édition par Aurore de Lautrec le Jeu 16 Jan - 23:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... »   Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... » EmptyJeu 16 Jan - 23:17

Aurore de Lautrec  a  dit:
Voilà ma fiche achevée et à présent soumise à votre jugement, je vous souhaite à tous une très bonne lecture !

Note : j'ai pris la liberté d'inventer à Geoffroy III de Rancon un premier mariage d'où il aurait eu deux filles et un fils mort en bas âge et auquel Aurore aurait été fiancée enfant.
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MessageSujet: Re: Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... »   Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... » EmptyJeu 16 Jan - 23:32

Flore d'Evreux  a  dit:
Bienvenue sur LOT, Aurore !  heart 
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MessageSujet: Re: Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... »   Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... » EmptyJeu 16 Jan - 23:34

Aurore de Lautrec  a  dit:
Merci Flore !  hug 
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MessageSujet: Re: Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... »   Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... » EmptySam 18 Jan - 15:11

Aliénor d'Aquitaine  a  dit:
Alors alors..

J'aime beaucoup le regard enfantin qu'Aurore porte sur la grossesse de sa mère c'est très mignon. Tu as bien expliqué les histoires d'allégeance du père d'Aurore ce qui permet de s'y retrouver même quand on connait mal la région (par contre il y a quelques fautes, tu as par exemple écrit "auto" au lieu "d'autant"). Par contre elle est très jeune au début pour être aussi éveillée, parfois ça fait un peu beaucoup mais ça reste chou. Pour Geoffroy on en avait parlé par MP donc c'est bon ^^.

Tu es à présent validé(e), bienvenue parmi nous :clap:. Tu peux à présent t'orienter vers le bottin pour réserver ton avatar. Une fois ceci fait, tu pourras créer tes liens ainsi que tes mémoires tu trouveras d'ailleurs dans ce topic des codes prêts pour t'aider si tu ne sais pas coder. Les rangs se font à partir de 100 messages, et les logements à partir de 200.

Bon jeu parmi nous heart

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MessageSujet: Re: Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... »   Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... » EmptySam 18 Jan - 17:19

Aurore de Lautrec  a  dit:
Merciiii !!

Désolée pour mes fautes, j'ai beau me relire pour éviter les erreurs de t9 mais y en a qui restent... Faute d'objectivité ^^"

Pour l'enfance oui, c'est délicat, mais je savais pas trop comment m'en dépatouiller c'est difficile à jouer à cet âge là xD
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Henri Plantagenêt

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MessageSujet: Re: Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... »   Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... » EmptyDim 19 Jan - 11:42

Henri Plantagenêt  a  dit:
Zyva les cours m'ont tenue éloignée du forum, et du coup j'ai loupé le coche  green mais je tenais à te dire BIENVENUUUUUE officiellement sur le forum chère Aurore, bravo pour ta validation, et au plaisir de te croiser un de ces quatre en rp  heart  (parce que oui, toi suivante d'Aliénor, moi son futur mari, je crois qu'un lien s'impose de lui-même  green )
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MessageSujet: Re: Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... »   Aurore de Lautrec — « Un ange est tombé des cieux, trébuchant d'un nuage... » EmptyDim 19 Jan - 11:54

Aurore de Lautrec  a  dit:
Merciiiii mon Riri !!!!!

Je poste ma fiche de lien des que j'en ai fini le code xD
Mais oui, un lien s'impose !
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