Toutes les princesses ne vivent pas forcément un conte de fée...

1128. Le château, la cour est en émoi ! La reine est en plein travail et le roi qui attend dans son bureau fait les cents pas. Cela fait des heures qu'elle est enfermée avec les médecins et ses demoiselles d'honneurs. Contrairement au prince héritier, l'enfant naitra le soir. Louis VI et d’Adèle de Savoie sont heureux d’accueillir le second enfant, beaucoup espèrent qu'il s'agira d'un fils, un septième petit prince, la reine espère voir une petite fille voir le jour.
L'attente est longue, pénible, personne n'arrive à dormir et c'est toujours risquer un accouchement, perdre l'enfant comme la reine serait tragique ! Enfin, la délivrance est proche, un cri de victoire retentit et le fidèle serviteur du roi arrive dans le cabinet pour lui annoncer la nouvelle: " C'est une fille !" Louis VI sourit malgré sa déception, une fille dans son petit cercle, cela rajoutera une pointe de grâce et d'élégance.
Constance était la septième enfant du couple, avant elle se trouvait des frères: Philippe, Louis, Henri , Robert et Pierre. Si les deux premiers étaient aussi invisibles et distant avec leur petite sœur, Henri et Robert eux, étaient les plus aimables et attentionnés.

Enfant, ils la surveillaient de loin alors qu'elle jouer avec sa nourrice, ils allaient parfois lui rendre visite pour savoir comment elle allait et si elle suivait bien toutes les leçons de ses précepteurs. A l'adolescence, ils menaçaient quiconque l'embêtaient ou s'approchaient trop près d'elle. Étant fille du roi, princesse de France, sa réputation ne devait pas être salit. Pieuse, douce et avant-tout noble par sa lignée, Constance apprit à bien se comporter en public, tout comme à bien tenir une maisonnée. Certes, étant une femme, son éducation était moins sévère et son rôle moins importants que ses frères surtout ses frères ainés. Ce qui l'attendait ? Un mariage arrangé pour donner naissance à des enfants. Constance était consciente de cela car, sa mère ne cessait de le lui dire mais, elle espérait que cela arriverait le plus tard possible.

1131, un malheurs toucha la famille, en effet, Philippe le prince l'héritier, celui qui aurait dût régner mourut suite à un accident mortel à cheval. A peine le corps sous terre, tous les regards se portèrent sur Louis qui fut sacré par anticipation prince héritier. Quelques années plus tard, un autre décès s’abattait sur la famille la mort du roi. A ce moment-là, commença les véritables malheurs de Constance. Son frère Louis VII de France devenu roi, était mariée à cette Aliénor d'Aquitaine. A peine son père la terre encore fraiche, les intrigues et les alliances se formaient. La reine-mère, les frères comme la sœur du roi étaient sur une position instable. Louis VII étant roi et Aliénor d'Aquitaine la reine, cette dernière allait surement faire son possible pour écarter tous membres de la famille non partisans de sa patrie. Ce n'est que plusieurs années plus tard que le roi éloigna sa mère Adélaïde de la cours au plus grand désespoir de Constance, il fit de même pour ses frères, restait que la petite sœur sans doute encombrante, certes, Constance qui ne supportait pas la nouvelle reine faisait toujours des histoires, elle se créa un petit communauté restreint de personne détestant la reine, ensemble ils s'amusaient à la critiquer mais, devant elle tous se taisaient exception de Constance qui se montrait plus subtil. Dans son humilité, pleine d'hypocrisie dans laquelle elle s'était quelque temps renfermée, elle passa à un orgueil non moins bien calculé, elle qui avait paru s'effacer toute à fait les premiers temps du mariage de son frère, Constance se montra alors pleine de hauteur, de dédain et ne ratait aucune occasion pour montrer son hostilité en privé à la reine. Elle haïssait Aliénor de toute l'ardeur de ses sentiments.

Pour mettre fin au sourd conflit entre les deux femmes, Louis VII en février 1140, maria sa sœur à Eustache de Blois. Une nouvelle vie commençait alors pour la jeune femme. Une vie de chagrin, de trahison et désespoir. Dès l'instant ou les époux ce sont vus, ils se sont hais ! Froide, frigide Constance fit comprendre son opinion sur lui à Eustache qui pour se venger décida de la garde emprisonné dans son château. Ce que Constance pouvait conserver de beauté, s'effaçait alors sous l'impression des chagrins dont son cœur était dévorer. Son gout pour la poésie et pour les lettres lui conférer être la seule distraction possible, écrire à son frère de sa vie sinistre et triste. En véritable âme d'élite sa vie repose maintenant au milieu des choses douloureuses. Sa rancœur envers son frère et grande mais, elle continue toujours à l'aimée et frauder pour lui écrire avec l'aide de Marie Hawkins. Dans son enfermement sa foi et sa douceur fut décupler avec l'aide notamment, de Lorenzo di Lucca qui se trouva être un confident, une écoute et un soutien nécessaire à la princesse.