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 Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -

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Alphonse de Toulouse

Alphonse de Toulouse

ϟ Lord of Treason ϟ


Messages : 115
Date d'inscription : 23/05/2013

Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - Empty
MessageSujet: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyJeu 23 Mai - 21:09

Alphonse de Toulouse  a  dit:
Alphonse de Toulouse

- Je sers l'État, ce qui implique que je dois parfois lui sacrifier certaines valeurs. Mais c'est parce que la république est portée par des êtres tels que moi que les personnes de qualité comme vous peuvent se permettre le luxe d'une moralité sans faille. Maintenant que nous avons établi que nous ne sommes point de la même étoffe, madame, cédez-moi le passage. Je serai fâché de devoir vous faire la démonstration de mes mauvaises moeurs."
Jaworski


Je m'appelle Alphonse de Toulouse et suis né en 1134, je suis donc agé(e) de 17 ans, à Toulouse , je suis donc étranger . Pour de nombreuses raisons que je vous exposerai plus tard, je suis fidèle à mon frère et par conséquent moi-même. Pour ce qui est de mes sentiments, bien que je n'aime pas en parler ainsi, je suis célibataire . Mon visage? Il s'agit de Richard Madden trouvé sur Echo des plaines (castemere rain)
Derrière l'écran il y a Haweke , j'ai 20 ANS, je travail/fais des études de de droit. J'ai connu le forum via je ne m'en souviens plus , et je pense qu'il est hyper cool, mais d'après moi il y manque une plus grande visibilité dans les alliance. Je suis plutôt active en été, moins en hivers, je fais de mon mieux pour y arriver. Et pour finir the game is on


    Halte-là, voyageur ! Dis-nous donc qui est ton maître, et les raisons qui t’ont poussé à lui prêter allégeance ! Est-ce par conviction, par intérêt, par obligation ? Réponse ici (5 lignes minimum)

    Mon seigneur et maître s'avère être le très puissant et redouté Raymond comte de Toulouse, de Saint-Gilles, duc de Narbonne, marquis de Gothie et de Provence et également mon frère ainé. Il y a maintenant un an que j'ai ployé le genoux devant lui et que je lui ait juré allégeance autant sur le plan temporel que spirituel. Il est libre de disposé de ma vie, de mes terres et de mon honneur comme il le souhaite.
    C'est par honneur et par conviction que j'ai prêter allégeance à mon frère alors que certains me poussaient à chercher un protecteur plus puissant. Je sais que malgré son très jeune âge, il est homme un droit et fier qui augmentera le prestige de nos terres et de notre famille.
    Dieu a voulu que je naisse comme cadet et c'est en tant que tel et pour respecté sa volonté qu'aujourd'hui je sers mon frère comme ambassadeur auprès de ses pairs.

    Si une guerre venait à éclater entre l’Aquitaine, la France, la Normandie et l’Angleterre, que ferais-tu ? Prendrais-tu part au combat ? De quel côté ? Ou bien resterais-tu à l’écart ?

    je suivrais la volonté de mon frère, bien entendu. Personnellement, je me refuses à soutenir l'Aquitaine. Sa gouvernante nous a assiégé alors que mon frère n'avait que huit ans, mais la logique du monde veut qu'on lui pardonne. Cependant entre le pardon et l'oubli, il y a un gouffre et certains feraient bien de s'en souvenir. Bref, nous choisirons nos alliés de façon rationnel en fonction des alliances que nous avons lié et de la cause nous rapportant le plus.

    Toutes ces alliances, ces mariages… Qu’en penses-tu ? Servent-ils tes intérêts ? Ou chercherais-tu à les rompre ?

    Les alliances font partis du jeu et dans ce jeu il n'y a pas de place pour les sentiments. C'est ainsi. Certaines alliances servent nos intérêts cela va de soi, sinon pourquoi forcer les gens à s'unir? mais certaines se sont révéler instables et plutôt gênantes, il vaut mieux les rompre. Bien entendu c'est parfois compliqué de le faire devant tout le monde, mais un homme déterminé trouve toujours une solution.
    Pour le bien de nos domaines nous devons faire de la politique et pour nous élever en politiques nous devons nous salir les mains. Si c'est ce que souhaite ce monde je ne m'y opposerait pas. Le plus important est de se laver les mains après avoir accompli la basse besogne.


    Enfin, dis-nous un peu : plutôt bal ou plutôt tournoi ? Plutôt guerre ou plutôt paix ? Plutôt amour courtois ou plutôt croisade ? J'aime la danse et les jeux de séductions qui se jouent lors des bals, j'aime l'art de la conversation, les belles paroles et les sous-entendus politiques ou scabreux. Les jeux d'ombres et de lumières et l'ambiance feutré de ces réunions m'amusent et me fascinent. Bien que j'apprécie aussi une bonne joute et l'adrénaline qui se déversent alors violemment dans mon corps.
    La guerre n'est que le prolongement de la diplomatie que l'on a débuté lors de la paix. La guerre prépare la paix. Pour moi il est stupide de distinguer les deux. Sépare-t-on les chausses de la chemise?
    L'amour courtois, sans hésitation. Je suis croyant et je pense que c'est une noble cause que d'aller délivré le tombeau du Christ. Mais ma conscience n'exige pas l'absolution de mes péchés par le pape, donc je ne vais pas me précipiter au devant des sarrasins. Je préfère largement joué sur les mots et regarder les yeux des femmes briller alors que je susurre compliments et flatteries




Il était une fois, il y a fort longtemps...




Toulouse, 1149

D’abord les veilleurs virent la poussière qui se soulevait pour former des nuages ocre et or, puis alors que le soleil se couchait les paysans affluèrent pour indiquer qu’un groupe d’homme, solidement armé, traversait les champs au triple galop. La nouvelle n’apportait aucune crainte mais plutôt l’allégresse car chacun reconnaissait la bannière du meneur. Le blason (de gueules à la croix clichée, vidée et pommetée de douze pièces d'or) était sans conteste celui des De Toulouse. Et alors que le crépuscule s’éteignait tandis que la nuit étendait son manteau sur la province, la rumeur se répandait dans le château. Partout les servantes murmuraient, tandis que les chevaliers devisaient. On discutait, on plaidait, on arguait, on supposait ou on supputait. Un seul fait était clair comme de l’eau de roche : «Alphonse De Toulouse est de retour».
Le comte de Toulouse se trouvait dans sa salle du conseil lorsque les nouvelles parvinrent jusqu’à lui. Il interrompit sa discussion avec ses vassaux pour ordonner à l’intendant de préparer un festin puis reprit le cours de son conseil. Raymond aurait aimé galoper le plus vite possible pour retrouver son cadet. Mais il était désormais comte de Toulouse et il ne pouvait pas se permettre d’abandonner un conseil aussi important pour revoir son frère. De toute façon, ce dernier devait juste aspirer à un bon bain et un peu de repos avant le banquet.


L’élève


Les rires et les discussions formaient un brouhaha impressionnant, suffisant pour couvrir les chansons des ménestrels. Les vassaux se bousculaient pour regarder le puîné des De Toulouse. Ce dernier venait de rentrer de la chevauchée, qu’il avait mené contre des seigneurs récalcitrants à l’idée d’être gouverner par un garçon de seize ans à peine. Couronné de succès, le petit frère du jeune comte comptait fleurette à une dame des environs. Le seigneur Aedan, qui avait été le bras droit du précédent compte, observa le jeune homme. Il venait d’entré dans sa quinzaine année et rayonnait comme un soleil. Avec ses boucles auburn et ses yeux bleu acier, le jeune homme était le portrait de feu son père. Et il avait également hérité de l’intelligence d’Alphonse de Jourdain et d’une dévotion totale à l’égard de sa famille et surtout de son frère.
Le vieux chevalier se souvint de sa première rencontre avec le petit Alphonse. Il n’avait vu qu’un gamin ayant subi un long siège, tremblant de peur et de faim. Aedan eut une grimace amère en se souvenant du siège de Toulouse. Les armées royales et surtout aquitaines avait tenté de prendre possession de la ville. Ils auraient pu réussir, mais les bourgeois et les connétables se montrèrent d’une fidélité inébranlable et la ville resta entre les mains de ses légitimes propriétaires. Suite à cette victoire, Alphonse avait choisi de séparer ses enfants. Raymond resta pour apprendre son futur rôle de comte tandis qu’Alphonse se rendait, sous sa tutelle, en Castille. Alphonse laissa échapper un rire sonore qui coupa le vieux chevalier dans ses méditations. Le second fils d’Alphonse de Jourdain se leva et porta un toast à la santé de son frère et suzerain, Raymond de Toulouse. Le maitre des lieux se leva et les chandelles teintèrent sa chevelure blonde d’or fondu. Il loua la valeur de son frère, sa fidélité et sa pieuté. Le discours fut bref mais enthousiasma les vassaux, en tout cas ceux qui n’avaient pas succombé face au vin.
Aedan sourit en avalant une boulette de viande, au vu de la fratrie qu’avait laissé Alphonse on n’avait nul besoin de s’inquiéter pour ses terres.
Raymond, l’aîné, le nouveau duc gouvernait à merveille. Il écoutait toujours ses vassaux avant d’imposer calmement sa décision sans supporter la moindre contestation. Sage et patient pour son jeune âge, il avait sût se faire aimer du petit peuple qui louait autant sa justice que ses dons de guerrier. Lentement mais surement, il s’imposait comme maitre absolu de ses terres et la chevauché d’Alphonse avait montré l’étendue de son autorité.
Il gouvernait avec une main de fer mais surtout possédait un gantelet de fer impressionnant en la personne de son cadet, Alphonse. Le plus jeune des De Toulouse se révélait être un meneur d’homme impressionnant si on considérait son jeune âge. Presqu’aussi adulé que son ainé, il paraissait être un véritable parangon de chevalerie. Et on devait reconnaitre qu’il en avait autant l’apparence que les manières. Car tous pouvaient louer son courage et son sens de l’honneur, tandis que les dames appréciaient ses manières courtoises et la qualité des compliments qu’il aimait leur murmurer. On appréciait autant ses talents de meneurs que les manières courtoises qu’il avait développées en Espagne et un peu partout en Europe.
« Aedan ! que signifie cette mine sinistre ? »
Alphonse dirigeait vers lui à grand pas. Sans faire de manière, il se laissa tomber aux côtés de son ancien compagnon de route et passa un bras autour de ses épaules.
« Je suis de retour, couvert de gloire et mon frère est plus puissant que jamais ! N’es-tu pas content ? »
Aedan se força à sourire et accepta le verre que remplissait à ras-bord son ancien écuyer. Toujours souriant et rieurs ce dernier se lança dans la description des batailles qu’il avait livré lors de cette chevauché.
Cette nuit-là, il but beaucoup, plaisanta presque autant, participa à toute les danses et courtisa autant de femme qu’il le pouvait. Cette nuit-là, Alphonse fut une lumière qui illumina la salle de banquet et tout le monde garda en mémoire ses manières aimables et sa beauté.
Et en le voyant Aedan comprit que si Raymond était le soleil, fort, brillant et presque insoutenable alors Alphonse était une comète. Mais le vieux chevalier savait que les comètes, pour le petit peuple, annonçaient de grand malheur. Et s'il savait son élève excellent chevalier, il savait aussi à quels extrémité ce dernier recourait pour sa famille.



Le frère


« Le curé de Camaret a les couilles qui pendent… »


Faydive fit mine de ne pas avoir entendu la chanson que beuglait son frère et avança dans sa direction. Il avançait plus ou moins droit et son écuyer le surveillait du coin de l’œil en tentant de l’empêcher de se fracasser le crâne contre un mur. Elle retint un rire.
La vie à Toulouse avait toujours été ainsi. Ils alternaient les périodes sinistres ou personne ne riait et où la Camargue régnait sans pitié sur le château et les périodes joyeuse et presque de débauches. Adonis fut le premier à s’apercevoir de sa présence et lui adressa une révérence embarrassée avant d’enfoncer son coude dans les côtes d’Alphonse, sans doute pour le faire taire. Ce dernier eut le souffre coupé environs trente seconde puis il reprit avec enthousiasme :

« Le curé de Camaret a acheté un âne,
Le curé de Camaret a acheté un âne,
Un âne aquitain
Qui se tape toutes les putains
Quel âne, quel âne, quel âne »

Faydive retint son rire, avant d’expliquer à un Adonis qui ne savait plus où se mettre, qu’elle souhaitait s’entretenir avec son frère, seule. L’écuyer les laissa donc dans la chambre d’Alphonse en marmonnant qu’il allait boire un coup aux cuisines.
Alphonse se laissa tomber sur un siège et Faydive l’imita, sauf qu’elle faisait cela avec un peu d’élégance. A la lueur des chandelles, allumées par des domestiques plus tôt dans la soirée, la peau hâlée de son frère lui semblait presque doré. Son ainé lui sourit en relevant uniquement le coin droit de sa bouche, ainsi il paraissait incroyablement moqueur. Mais cela n’avait rien d’étonnant.
Enfants, ils avaient été inséparables. Raymond possédait déjà une force tranquille et un rayonnement impressionnant, tandis qu’elle semblait être la douceur personnifié. Alphonse lui se posait comme l’esprit frappeur de la bande, toujours souriant et rieur, ayant toujours une idée de blague ou de farce. Mais cela n’était que les apparences, car c’était à trois qu’ils avaient remplacé le sel des greniers par le sucre ou remplie les bottes de leur oncle de boue et de crotte. Ensemble ils avaient tyrannisé la moitié de la ville et un jour sur deux leur précepteur devait leur courir après cravache à la main.
Mais le temps avait passé, le calme Raymond était devenu un comte adulé et respecté mais sérieux et pragmatique tandis qu’Alphonse se transformait en un chevalier cynique et jouisseur. Elle seule demeurait la même, une véritable allégorie de la douceur, mais une part d’elle savait que c’était parce que c’était ce que l’on attendait d’eux. On attendait d’un comte qu’il soit un meneur d’homme sage et attentif, d’un fils puîné qu’il soit un incapable la fortune de sa famille, et d’une fille qu’elle soit douce généreuse et pieuse. Il était donc important que chacun joue sa partition avec le plus de sérieux possible.
Alphonse s’interrompit dans le récit de ses exploits guerriers pour lever vers elle des yeux bleus perçants :
« Un problème, petite sœur ? »
Elle inspira profondément. Elle voulait lui parler de ses problèmes mais le redoutait également. Raymond, le doux Raymond, avait toujours été son confident. Elle aimait Alphonse du plus profond de son être mais il était parfois cruellement moqueur et cela ne l’incitait pas à lui faire part de ses états d’âme. Comme tout le monde à la cours de Toulouse, elle redoutait ses piques et ses manières ironique.
« Vous avez commencé des négociations pour mes fiançailles. » annonça-t-elle.
Ce n’était pas une question, juste l’énoncé d’un fait brutal.
Alphonse arqua un sourcil mais se contenta de porter une coupe de vin à ses lèvres. En le voyant faire, Faydive roula des yeux. Doux Jésus, il avait déjà tant bu. Tenait-il vraiment à vomir sur les draps que les domestiques venaient de changer ?
« En effet. J’ai toujours dit qu’Adonis été trop sensible à tes yeux… Il va falloir que j’ajoute « révéler des secrets d’Etat » à la liste des choses qu’il ne peut faire avec toi »
Il lui sourit, visiblement assez fier de sa plaisanterie. Faydive ne lui fit pas remarquer qu’elle n’était pas à faire en compagnie d’une dame de qualité, surtout sa sœur, mais on parlait de l’homme qui hurlait des chansons paillardes quand il avait trop bu il fallait donc revoir ses exigences à la baisse.
« Je peux savoir de qui il s’agit ? »
« A quoi cela servirait-il ? »
La question était un savant mélange de sincérité et de moquerie, un mélange qu’Alphonse maitrisait à merveilles. Elle se mordit la lèvre inférieur tandis qu’il la regardait avec une expression compatissante et supérieure.
Elle ne savait pas pourquoi elle voulait savoir. Elle ne comptait pas refuser, même si l’homme s’avérait nettement plus vieux qu’elle. Le problème n’était pas le mariage, elle avait eu quatorze ans pour s’habituer à l’idée qu’on la marierait pour le bien de la famille. Le vrai problème était l’inconnu. Elle aurait aimé mettre un nom et un visage sur ses peurs. Elle aurait aimé pouvoir mieux se préparer à ce qui l’attendait et ne pas découvrir du jour au lendemain avec qui elle allait devoir passer le reste de ses jours. Elle espérait que pouvoir nommer la peur qui lui serrait les entrailles l’aiderait à surmonter ses appréhensions.
« Tu ne comptes pas refuser ? » lui demanda Alphonse avec le ton froids qu’il employait de temps à autre.
Elle connaissait ses intonations et l’expression sévère de son visage. Il l’employait contre des vassaux récalcitrants mais jamais à son égard. Avec elle, il se montrait moqueur et cynique mais jamais froid. Au contraire.
« Et si je prétends que oui ? »
L’insolence n’était pas dans ses habitudes mais elle n’aimait pas le voir lui donner des ordres. Elle était sa sœur, pas un chevalier.
Il se leva et lui serra doucement la main.
« Je t’aime, petite sœur, je t’aime plus que tout. Mais je ne te laisserais pas menacer notre famille. »
Il lui fit peur, elle l'avait toujours connu gentil avec elle. Mais la lueur glacé dans ses yeux et son expression fermée la terrorisèrent.
« La famille est ce qui demeure, la famille est la seule chose qui demeure » récita Faydive « mon mariage rendra-t-il service à notre famille ? »
Il lui sourit.
« Je te le promets. »
Faydive eut un geste de la tête. Dans la fratrie De Toulouse, la seule chose qui comptait était la famille et la postérité, elle ne faisait pas exception à la règle. Mais elle aurait aimé, elle aurait aimé être comme les princesse des troubadours ayant le courage d’aimer ceux qu’elles souhaitaient. Mais les seules personne qu’elle pouvait aimer été ses frères.
« Il te rendra heureuse… C’est promit. »
Il l’embrassa sur le sommet du crâne avant de se rasseoir. Aussitôt un nouveau sourire éclaira son visage comme le soleil illumine les terres de Toulouse. Il reprit son babillage d’ivrogne jusqu’à ce que Faydive ne s’endorme au fond du fauteuil.



Le vassal

Alphonse avait troqué sa tenue de voyage, du cuir noir et sans prétention, contre un surcot de soie bleu sombre, rehaussé de broderies noires. Cependant il ne s’était pas séparé de son épée qui battait fièrement son flanc. Ainsi vêtu son petit frère était impressionnant, à la fois courtisant et guerrier, il prit place à ses côtés affirmant clairement qu’il demeurait son bras droit et son homme de confiance. Raymond sourit avant de demander à ce que l’on serve son petit déjeuné. Près de lui, Alphonse plaisantait paisiblement avec un de ses principaux vassaux. Malgré la dispute qui les avaient opposés juste avant leur repas son cadet semblait de très bonne humeur. Il fallait être un observateur attentif pour constater les marques de contrariétés dans son comportement, comme par exemple sa mâchoire légèrement crispée.
Mais Raymond le connaissait mieux que personne, les deux frères avaient à peine onze mois de différences et ils avaient grandis ensemble, ils avaient subi un interminable et injuste siège ensemble, ils s’étaient battu pour savoir qui aurait le droit au plus beau poulain, ils avaient terrorisaient les prétendants de leur sœur, ils avaient taquiné les servantes. Raymond avait initié son petit frère à la virilité, avec la complicité d’une servante et il riait encore de la timidité du garçon lors de sa première fois, en tout cas d’après les dires de la servante.
Donc il savait que son frère était fou de rage, de toute façon il le lui avait bien fait comprendre en brisant violement un vase au cours de leur dispute. Il n’y avait qu’avec lui qu’Alphonse se laissait allait à ce point, qu’il montrait les émotions qu’en temps normal il contrôlait soigneusement. Raymond était fier de la confiance qu’indiquait le laissé-allé de son frère. Mais du coup, il avait conscience de plus de chose et cela lui faisait peur.
« Petit frère, que dirais-tu d’un duel après le repas
« Ma foi, si tu ne crains pas que j’abîme la belle armure qui est la tienne. » répondit Alphonse d’un ton goguenard déclenchant quelques rires.

De fait le combat fut rude et un attroupement s’était formé pour observer les deux hommes combattre. Enfants et adolescents ils s’étaient souvent battu et se connaissaient particulièrement bien. Aussi chacun à son tour domina l’autre et le vieux maitre d’arme, celui-là même qui leur avait appris à tenir une épée, fut contraint de déclarer un match nul. Les deux chevaliers se saluèrent sous les applaudissements de la foule, très courtisane, et allèrent se désaltérer. La journée passa calmement et Raymond attendit le milieu de la nuit pour mettre fin à la bonne entente qui régnait entre son frère et lui depuis le retour de ce dernier.

Ils plaisantaient en menant une vague partie de dés lorsque Raymond lança les hostilités.
« Nous devons faire la paix avec la France. »
« Je n’ai pas souvenir d’avoir jamais lu, une déclaration de guerre» plaisanta Alphonse. Ses yeux démentaient cependant son ton badin, froids comme la glace ils se plongèrent dans ceux de son frère qui ne cilla pas.
«Le roi de France est mon suzerain, je lui dois obéissance et conseil. » soutint calmement Raymond.
« Il n’a pas eu l’air de beaucoup s’embarrasser de ses obligations quand il nous a assiégé pour donner raison à sa femme. » siffla son cadet.
Il n’y avait plus la moindre trace de nonchalance dans son comportement, il ne restait plus qu’un homme froid et aigri qui avait la rancune tenace.
« On ne fait la paix qu’avec ses ennemis, Alphonse, tu le sais bien. »
« Mais pourquoi ces ennemis précisément ? » grimaça Alphonse
« Parce que la Castille estime qu’elle a déjà fait beaucoup en t’élevant, parce que la Normandie est loin et le jeune Henri avide. Et parce que Louis peut être un grand roi et un excellent allié si on l’y aide. »
Calmé Edmond retrouva l’esprit vif et astucieux qui le caractérisait. Un sourire sardonique écarta bientôt ses lèvres.
« On murmure que les relations entre Aliénor et son royal époux ne sont pas au mieux en ce moment. » fut sa première remarque alors que ses yeux s’illuminaient.
Raymond sourit, Alphonse luttait autant pour leur gloire que parce qu’il aimait la politique et les défis et visiblement il venait d’en trouver un pour le moins conséquent.
« Ne te mets pas la belle Aliénor à dos » ordonna Raymond qui ne tenait pas à s’engager dans une lutte sans fin alors que son pouvoir était enfin fermement établit.
« Oh, mon frère. Comment pourrais-je vouloir le moindre mal à une représentante du sexe faible ? » S’offusqua Alphonse en jonglant avec ses dès d’ivoire. « On murmures tant de compliments sur les capacités des femmes d’aquitaines. J’ai hâte d’attester de leur authenticité. »

Raymond eut un petit rire et se laissa tomber contre le dossier de son siège. Machinalement il se mit à fredonner une comptine de leur enfance. Il se rappelait les jeux dans la cour et les farces joués au nez et à la barbe des domestiques. Que de chemins ils avaient parcouru depuis et malheureusement ces chemins avaient failli les séparer pour toujours. Le jeune homme se souvint du jour où son frère avait frôlé la mort en tombant dans un lac gelé, puis du siège et enfin de leur séparation lorsqu’à neuf ans il était parti en Castille pour quatre ans.
Ses pensées dérivèrent vers le retour définitif de son frère, suite à la mort de leur père en terre sainte. Il avait alors retrouvé un adolescent étrange à la fois charmant et méchant, bon et cruel, calme et fier. Cependant, rapidement leur complicité était revenu et dans les batailles de succession Alphonse s’était avéré être un excellent bras droit, loyal, meneur d’homme, impitoyable et fourbe à souhait.
« Oh, il faudra aussi que l’on officialise ton titre avant ton départ. Et pense à réfléchir à ton blason. »
Pour la première fois depuis longtemps Alphonse aborda une expression poliment incrédule et Raymond éclata de rire
« Mon ambassadeur particulier et frère adoré ne peut parcourir la France sans titre. Aussi dès demain je ferais de toi le comte de Rouergue. Il est temps de proclamer ta valeur. »


Deux semaines plus tard à Rouergue le nouveau maitre de lieux ployait le genou devant son frère et suzerain et prononça ses vœux avec une sincérité qui ému l’assemblée.


Paris, 1950
L’amant et l’employeur.



Alphonse dormait paisiblement les draps couvrant sa taille mais laissant son torse puissant offert à la lumière des torches. Mélisandre contempla un moment sa peau hâlé sur laquelle se dessinait quelques cicatrices plus clair. Lorsque le vicomte de Rouergue dormait il semblait réellement avoir seize ans. En temps normal, ses expressions soigneusement étudiés le vieillissaient pour correspondre au rôle qu’il jouait en permanence. La jeune femme s’emmitoufla dans une robe de chambre de soie bleu roi, cadeau de son amant, et repoussa une mèche de cheveux flamboyante, pour embrasser le front du jeune homme. Puis elle noua ses cheveux avec une lanière de cuir blanc et se rendit dans son atelier. Contentieuse et appliquée, elle découpa les plantes ainsi que sa grand-mère lui avait appris. Son amant était un homme prudent, presque paranoïaque et il avait prit l’habitude de consommer quotidiennement de petites quantités de poison pour ne pas mourir comme son père. Et c’était elle qui préparait les filtres dont raffolait Alphonse. Parfois, elle en faisait des plus précis pour rendre un seigneur récalcitrant malade ou l’assassinait. Jamais, elle ne posait la moindre question. Il ordonnait, elle exécutait.
Alphonse l’avait sauvé autrefois, alors qu’ils vivaient tous les deux en Castille. Depuis, elle passait sa vie à son service. Le jeune homme était un maitre exigeant, quoique moins cruel que le seigneur pour qui sa grand-mère travaillait, et surtout il ne reculait devant aucune bassesse. Pourtant à chaque fois, qu’elle le voyait la jeune femme se réjouissait de sa venue. En général, il se contentait de partager sa couche quelques instants avant de lui demander un ou deux services. Mais cela suffisait à son bonheur. Parce qu’Edmond était quelqu’un d’attentif qui se souciait de sa santé et de celle de son modeste entourage. Lorsque le vicomte de Rouergue venait, il avait toujours un présent pour les enfants des logeurs de sa maitresse. Puis il l’écoutait lui raconter ce qui l’amusait ou la tracassait. Seules les personnes qu’Alphonse avait déjà écouter pouvait comprendre ce que cela faisait. Lorsqu’il vous écoutait, il ne voyait rien d’autre. Durant toute la discussion il gardait ses yeux rivés dans les votre et il fallait être insensible pour rester de marbre face à des yeux comme les siens. Tout le long de la discussion, vous étiez unique et il se souciait de vous comme personne ne s’était jamais soucié de vous. Melisandre s’était damné pour un regard pareil et elle était prête à recommencer tant elle aimait se sentir unique aux yeux de cet homme. Et de temps en temps, il arrêtait d’écouter pour parler. Il racontait ses souvenirs d’osts et de chevauchées ou la couvrait de compliment. Alphonse de Toulouse séduisait comme il respirait autant les jouvencelles qui tombaient dans ses bras, que les femmes d’âges murs qui regrettait d’avoir vieilli, quant aux courtisans ils s’amusaient des piques et saillis du vicomte.
Melisandre sentit un souffle alcoolisé frôler son épaule tandis que des mains fermes et dur, des mains de guerrier, caressait la peau de sa clavicule.
« Je pars en Aquitaine dans deux heures et tu vas me manquer. »Souffla son amant en mordillant son oreille.
Elle se retourna mais alors que la passion prenait possession de son corps, elle réalisa qu’il mentait. Elle ne lui manquerait pas, ou si peu. Alphonse était un homme unique, admirable et elle l’aimait de toutes les fibres de son corps mais pour lui tout ce qui importait était sa famille.


L’ami et l’employeur

Adonis dévala les escaliers jusqu’à la cuisine du château de Rouergue, il manqua d’ailleurs de percuter deux lingères qui avançaient pesamment. Sans s’en soucier, il continua de courir en traversant la cour intérieure.
Enfin, il se retrouva face aux cuisinières. Sans paraitre surprise par sa présence une matrone lui remit un plateau généreusement rempli. Le jeune homme vérifia la qualité du vin, la cuisson de la viande et les pains qui étaient disposés. Puis il eut un geste approbateur tout en emmenant le plateau. Après avoir poussé la porte des appartements de son maitre, il appuya de tout son poids sur la porte menant à la chambre d’Alphonse.
Bien que le soleil n’ait pas fini de se lever, le maitre des lieux avait déjà quitté son lit, dans lequel dormait une des filles de cuisine. Le jeune homme émit un tss, tss désapprobateur avant de réveiller et de renvoyer la gamine. Puis il se dirigea vers la salle de travail de son maitre. Ce dernier lisait une lettre tout en se passant de temps en temps la main dans les cheveux, pour assurer un désordre permanent.
Malgré le froids, la pierre ne laissant pas passer la chaleur, Alphonse ne portait qu’une robe de chambre et ne semblait pas se soucier ni du vent, ni du désordre. Immobile, semblable à une statut il fixait intensément la lettre qu’il tenait et la rage faisait trembler sa main. Adonis ne dit rien et se contenta de fermer la fenêtre avant de remettre un peu d’ordre dans les papiers qui avait volés. De son côté Alphonse reposa la missive qui le contrariait tant et commença à manger. Silencieux, il fit signe à son écuyer de prendre place face à lui.
Curieux contraste entre l’homme public qui était un être solaire et jovial, et l’homme privé qui se démarquait par son caractère taciturne et secret. Adonis, habitué au bipolarisme de son maitre, ne dit rien et se servit à manger. Puis il se mit à parler pour combler le silence. Alphonse l’écouta, il avait toujours été doué pour cela. Et Adonis vit un sourire éclore sur le visage de son meilleur ami, ce dernier lança des piques de plus en plus sincère et méchante. Bientôt, Alphonse souriait de toutes ses dents et riaient avec lui au souvenir de leurs mésaventure dans le Gévaudan il y a de cela trois mois.
Ils consommèrent beaucoup de vin et convoquèrent une servante pour qu’elle leur en apporte plus. Tandis qu’Alphonse commentait le déhanchement lascif de la jeune femme, Adonis se demanda si son titre de comte avait rendu son ami plus sombre. Mais ce n’était pas la seule raison sans doute, Alphonse avait toujours été un garçon étrange.
Adonis haussa les épaules et se contenta de faire un sort au lard face à lui. Une heure plus tard, Alphonse se levait d’un bond et partait s’habiller. Pendant qu’un valet se débattait avec son surcot pourpre, le jeune homme plaisantait gaiement avec son intendant. Puis une fois prêt, il se rendit dans la grand salle pour recevoir des seigneurs en visite.
La journée passa lentement pour Adonis. Généralement deux pas derrière son ami, il le regarda gouverner et il aperçut les multiples facettes de cet homme. Sérieux et martial avec ses vassaux, il se montrait pourtant plus moqueur et cruel que son frère et modèle. Puis venait le soir, durant tout le festin, le jeune homme séduisit tout ce qui lui tombait sous les yeux et qui portait jupon. Il joua beaucoup et perdit presqu’autant, il s’enivra plus que raison et porta toast sur toast. Du coin de l’œil, Adonis aperçut les sourires entendus de ses invités. La plupart songeait qu’un guerrier alcoolique serait un piètre administrateur et un faible adversaire politique. L’écuyer sourit, ils ne pensaient que ce qu’Alphonse voulait qu’ils pensent, ce qui causerait leurs pertes.
Une heure plus tard, alors qu’il portait à moitié le comte de Rouergue sur le chemin de ses appartements Adonis se dit que le sourire de son ami n’était pas juste dût à la consommation et de vin et à la somme coquette qu’il avait gagné en pariant qu’il pouvait jongler avec des poignards. Alphonse était heureux parce que tout en s’assurant la fidélité de ses vassaux, il avait veillé à ce que ses adversaires le sous-estiment grandement.
Alors qu’il laissait tomber le comte sur son lit, c’est qu’il pesait son poids le bougre, Adonis s’aperçut que ce dernier tentait de lui dire quelque chose. L’écuyer soupira et servit un verre d’eau à son maitre avant de prendre place un peu plus loin sur le lit.
« Mélissandre… » Articula difficilement le comte « je dois lui trouver quelqu’un. Un gentil garçon avec une demeure au bord de la mer. Elle ne doit pas m’aimer. »
Adonis grimaça, Alphonse avait encore trop but.
« Et Faydive, il faut… il faut que son fiancé soit gentil…où Mélissandre le tuera. Je veux qu’elle soit heureuse. »
Adonis eut un mouvement affirmatif tout en enlevant les bottes de son maitre. Ce dernier ne se laissait aller que très rarement. La dernière fois qu’il l’avait fait c’était à la mort de son père. Comme toujours dans ses moments il ne savait pas trop quoi faire, alors il accomplissait son devoir avec le plus de zèle possible.
« Quand père est mort, je me suis juré… que je les protègerais tous… Raymond, Faydive, mère, même les batards je voulais les protéger… Je voulais protéger notre famille… Et maintenant ! Maintenant j’abandonne ma sœur, elle va me haïr. Je les trahis, tous. Tous ceux que j’aime finiront détruit parce que je suis devenu un monstre pour protéger notre famille. »
Adonis arrêta de se débattre avec la chemise de son meilleur ami pour lui serrer l’épaule. Ce dernier avait toujours été là pour lui. Troisième fils d’un vassal sans importance, Adonis était condamné à devenir un obscur chevalier et à mourir en croisade. Puis Alphonse l’avait vu et l’avait adoré. Il l’avait élevé, il lui avait donné un train de vie décent et une position puissante à la cours, il l’avait aidé à gérer son fils bâtard né il y a de cela deux mois, il s’était trainé dans le ruisseau avec lui. Maintenant, qu’Alphonse avait besoin d’aide, Adonis ne pouvait pas la lui refuser. Aussi il rassura l’adolescent et lui assura que non il n’était pas un monstre. Une heure plus tard, Alphonse dormait en ronflant légèrement et Adonis s’étira avant de remettre de l’ordre dans la chambre. Il adorait Alphonse et pouvait se vanter d’être une des rares personnes à connaitre les multiples facettes de sa personnalité. D’abord il y avait l’adolescent moqueur, un peu cruel, très cynique et joueur dont chacun admirait les bons mots et les saillis tout en lui voyant une propension à l’alcoolisme inquiétante. Puis il y avait l’homme d’état, sombre, taciturne, froids, machiavélique qui gouvernait d’une main et de fer et qu’un jour tous craindrait et pas juste parce qu’il était l’envoyé du comte de Toulouse. Et enfin, tout au fond, il y avait un garçon de 17 ans à peine, terrorisé à l’idée de faire souffrir ses proches et de ne pas être à la hauteur.
Et Adonis l’avait compris l’adolescent était nettement plus dangereux que l’homme d’Etat ou l’épicurien.






Dernière édition par Alphonse de Toulouse le Ven 7 Juin - 10:14, édité 12 fois
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Élisabeth de Courtenay

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MessageSujet: Re: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyJeu 23 Mai - 21:31

Élisabeth de Courtenay  a  dit:
Je passe rapidement te souhaiter la bienvenue ! Je ne savais pas qu il y avait in Edmond à Toulouse mais ton arrivée va bien embêter alienor ! Hahaha que ne nouveaux complots eb perspective ! En tout cas bon courage pour ta fiche :) et très bon choix d avatar
! Je ne peux que aimer Wink
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Alphonse de Toulouse

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MessageSujet: Re: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyJeu 23 Mai - 21:35

Alphonse de Toulouse  a  dit:
merci ^^
il n'y a rien d'étonnant à ce que tu ne connaisse pas Edmond de Toulouse, historiquement il n'a jamais existé. j'ai créé ce personnage qui est le petit frère de Raymond de Toulouse (que j'ai vieilli d'un an) et le fils d'Alphonse Jourdain.
j'en profite pour signaler que je n'ai pas vu d'interdiction pour ce genre de personnage, mais que je comprendrais que pour des raisons de cohérence les administrateurs me l'interdisent.
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Aliénor d'Aquitaine

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MessageSujet: Re: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyVen 24 Mai - 14:28

Aliénor d'Aquitaine  a  dit:
Bonjour bonjour, je suis ravie que tu aies choisis LOT pour exprimer ta créativité *-*

Après petite discussion avec ma collègue, on s'est dit qu'il aurait été préférable que tu nous poses la question en "invité" avant ton inscription, mais maintenant que tu as commencé ta fiche, nous attendrons que tu l'aies fini pour te donner notre avis, niveau cohérence.

Après avoir checké la page wiki d'Alphonse Jourdain, je me demandais juste pourquoi tu n'avais pas choisi Alphonse, véritable frère cadet de Raymond, dont on ne sait presque rien, mais qui lui a véritablement existé? :)
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MessageSujet: Re: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyVen 24 Mai - 14:36

Alphonse de Toulouse  a  dit:
bonjour,
oui j'aurais vraiment dût poser la question en invité et je vous remercie de me laisser cette chance.
en réalité j'avais envie que mon personnage ait un grand et un petit frère sans compter que j'aimais beaucoup le prénom Edmond.
Mais comme je l'ai dit, je comprends tout à fait que vous puissiez me demander de jouer Alphonse ou de changer mon personnage.
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Aénor de Lusignan

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MessageSujet: Re: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyVen 24 Mai - 17:05

Aénor de Lusignan  a  dit:
Bienvenuuuuuue !!!
Ô Richard Madden ! Quel bon choix !
En tout cas, j'aime beaucoup ce que tu as écrit pour le moment ! Bonne chance pour la suite !
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Alphonse de Toulouse

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MessageSujet: Re: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyDim 26 Mai - 15:28

Alphonse de Toulouse  a  dit:
Voilà, je pense avoir fini... mouhaha J'espère, les fiches ont toujours était un exercice délicat pour moi et le codage est un cauchemar qui me hante régulièrement...
J'espère que cela conviendra, cependant au cas où...
*distribue des tomates à tout le monde* cache
faites toutes les critiques que vous voulez!!!
et merci pour cet accueil chaleureux ^^crazy
green green heart happy

P.S: j'adore vos smileys lick

bye
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Henri Plantagenêt

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MessageSujet: Re: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyDim 26 Mai - 15:56

Henri Plantagenêt  a  dit:
Bonjour Edmooond, bienvenue sur le forum ! \o/

Je passe malheureusement en coup de vent mais vu comme tu as l'air motivé et tout je pense que c'est important de te tenir bien informé de nos décisions : je n'ai pas le temps de lire ta fiche aujourd'hui, fête des Mères oblige, mais dès que ma collègue et moi auront l'occasion de discuter ensemble (demain probablement) nous lirons ta fiche avec attention et te feront part de notre décision. Merci beaucoup en tout cas d'être resté ouvert à l'idée d'éventuellement changer de personnage si jamais il s'avérait qu'inventer un frangin au comte de Toulouse ne pourrait pas passer sur le forum !

Nous te tenons donc au courant très prochainement, aussi vite que possible ! sword

Merci de ta patience heart

P.S : Oui, nous aussi on adore nos smileys, faut féliciter Aliénor qui les a tous trouvés mdr
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MessageSujet: Re: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyDim 2 Juin - 12:51

Henri Plantagenêt  a  dit:
Et re-bonjour Edmond ! Mille fois désolée pour le temps de réponse, mais entre les déménagements des unes et des autres on s'en sortait plus mdr mais nous nous sommes vues et nous avons lu ta fiche ensemble, et voici notre conclusion : la fiche en elle-même est chouette, bien rédigée, le personnage a vraiment de quoi s'insérer très facilement dans le contexte... Mais on ne comprend vraiment pas la nécessité d'inventer un frère au comte de Toulouse alors que, comme ma collègue l'a relevé, il y a Alphonse. Alors certes, le prénom "Edmond" est plus sympa, et la relation Edmond-Alphonse est sympatoche, mais on n'a pas trouvé qu'elle était assez cruciale pour justifier l'invention d'un nouveau frère dans la famille.

Donc ce qu'on te propose, c'est qu'au lieu de prendre Edmond de Toulouse, tu prennes bien Alphonse ; comme on ne sait pratiquement rien de lui tu peux laisser ta fiche en l'état, tout ce qu'il y aura à rectifier ce sera le prénom éventuellement l'âge, et le petit frère -peut-être peux-tu lui inventer un ami ou lui trouver un cousin avec qui il a le même type de relation ? pliz On n'a rien contre inventer les membres d'une famille en soi, mais bon, il faut qu'il y ait vraiment une bonne raison derrière...

Une dernière petite chose que j'ai relevé dans ta fiche : attention aux fautes d'accord ! Tu en fais énormément, presque tout le temps en fait, mettre des "er" là où il devrait y avoir des "é" et inversement... C'est dommage parce que les accords sont vraiment les seules fautes que tu fais, à par ça ton orthographe est nickel mdr

Voilà voilà, j'espère que tu n'es pas trop déçue et que cette solution te conviendra :D sinon on réfléchira ensemble à d'autres possibilités !
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MessageSujet: Re: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyDim 2 Juin - 20:53

Alphonse de Toulouse  a  dit:
Il n'y a absolument pas de problème ^^. A partir d'aujourd'hui Edmond est Alphonse ^^. j'ai commencé à remodifier ma fiche mais je cherche encore qui pourrais avoir un lien similaire à celui qu'Edmond entretenait avec son frère... Think

Pour les fautes d'accords, je reconnais que ces derniers sont mes bêtes noires. Je vais faire attention et plus me relire. ^^
En attendant que je donne un ami à Edmond/Alphonse est ce que ce dernier peut obtenir une validation ou des curly? pliz

P.S: je suis désolé mais je n'arrive pas à modifier mon nom de perso dans le profi hang peace rip l.... On fait comment????
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Aliénor d'Aquitaine

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MessageSujet: Re: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyLun 3 Juin - 9:54

Aliénor d'Aquitaine  a  dit:
Pour le nom c'est aux admins qu'il faut demander, on attendait juste ta réponse pour te le faire, j'y vais de ce pas :)

Pour ta validation, on attend que tu aies fini tes modifications, mais je te donne des curlys de bon coeur y a pas de soucis *donne le paquet*

Edit: voilà qui est fait pour le nom
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MessageSujet: Re: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyMar 4 Juin - 19:20

Alphonse de Toulouse  a  dit:
*regarde avec désespoir son paquet de curly totalement vide*
je crois que j'ai fini ma fiche maintenant. En espérant que ce soit le cas et que je ne vous force pas à encore revenir me lire... encore et encore
J'ai trouvé un ami à Alphonse!!!!!!!!!!!! *fait la danse de la joie*
crazy
par contre sa partie est un peu plus sombre... sans doute parce que je suis encore sous le choc du dernier épisode de Game of Thrones ùva se pendre et pleurer dans son coin* hang hang

P.S: il était hyper dur de décrire Alphonse sans employer le terme machiavélique...
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MessageSujet: Re: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyMer 5 Juin - 9:21

Aliénor d'Aquitaine  a  dit:
Alors on s'occupe de toi très vite :) dans la journée ça devrait être fait
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MessageSujet: Re: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyMer 5 Juin - 23:01

Aliénor d'Aquitaine  a  dit:
Sans les fautes d'accord c'est déjà tellement plus agréable à lire *-*.

Le questionnaire est très clair on comprend directement le caractère d'Alphonse (bon Aliénor râlait un peu elle refuse de reconnaître qu'elle avait tort pour Toulouse mais je l'ai bâillonnée dans un coin mdr).

Alphonse avait l'air plutôt joyeux et calme avant, un peu insouciant même, ça ajoute à son charme. Ca a aussi l'air d'être un sacré coureur de jupons, il va rejoindre le club.

Alors le cliché de la soeur qu'on vend me gène un peu. Les filles à l'époque étaient élevées comme ça, en vue d'être mariées à un homme puissant et leur donner des enfants. C'était leur "raison de vivre". Après certes il y avait des exceptions (genre Mathilde l'Empresse, Aliénor), mais là ça fait un peu cliché donc j'aimerai bien que tu modifies un peu. Je te dis pas qu'il faut qu'elle saute de joie mais là ça fait un peu beaucoup pliz .

Alors la femme, elle te *biiiip* mais sinon l'idée est bonne (je vois déjà un lien négatif en plus se dessiner à l'horizon). Henri, avide? Si peuuu... What a Face. Mais alors Louis est mit sur un pied d'estale mdr.

Entre l'avatar et le prénom Mélissandre (qui a un peu la même fonction que dans la série), j'aime l'inspiration GOT de ta fiche Wink. Mais ça fait un avantage pour Alphonse qui peut se transformer en faiblesse si on remonte jusqu'à son empoisonneuse attention mouhaha Twisted Evil.

Au moins on voit qu'Alphonse a des faiblesses et qu'il est plus que le manipulateur qu'il parait être, et c'est très bien, ça en fait un personnage un peu plus profond que le "méchant de base".

Juste à modifier le passage avec la soeur et je te valide :)
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MessageSujet: Re: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyDim 9 Juin - 14:10

Alphonse de Toulouse  a  dit:
J'ai aussi dût bailloner Alphonse, il se moquait un peu trop d'Aliénor, bailloner. Vraiment nos persos ont des problèmes de discplines.
GoT c'est la vie!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! *passe en mode fangirl*
Melissandre est à la fois un atout et une faiblesse c'est vrai. Mais c'est le cas de beaucoup de chose dans ce monde.
Et oui, le vrai miracle dans la vie d'Alphonse est qu'il n'a pas encore six mères lui réclamant une pension alimentaire.
Donc j'ai modifié le passage sur la soeur. Dites moi si cela convient. Et en relisant j'ai honte du cliché que j'avais crée.
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MessageSujet: Re: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyDim 9 Juin - 16:49

Aliénor d'Aquitaine  a  dit:
Pas de honte t'inquiète Wink le cliché historique est vu et revu dans les 3/4 des films et séries historiques donc à force ça rentre un peu dans le crâne des gens qui n'y voient que ça, mais du coup c'est beaucoup mieux.

Tu es à présent validé(e), bienvenue parmi nous :clap:. Tu peux à présent t'orienter vers le bottin pour réserver ton avatar. Une fois ceci fait, tu pourras créer tes liens ainsi que tes mémoires tu trouveras d'ailleurs dans ce topic des codes prêts pour t'aider si tu ne sais pas coder. Les rangs se font à partir de 100 messages, et les logements à partir de 200.

Bon jeu parmi nous heart
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MessageSujet: Re: Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir -   Alphonse de Toulouse - périr sans fléchir - EmptyMar 18 Juin - 22:52

Thibaud de Blois  a  dit:
Bienvenue cher membre! Ouais, de la testostérone, de la vraie ^^

Hum... bref, au plaisir de te croiser au détour d'un rp!
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